Visiez-vous la victoire dans cette 3e étape?
FABIAN CANCELLARA: Le plus important, c'était de rejoindre l'arrivée sans encombre. Je suis habitué à ce genre de parcours, comme dans les classiques: des routes très étroites, ça monte et ça descend, des virages à droite, à gauche. Il fallait rester le plus possible devant et je remercie l'équipe qui a fait un travail formidable pour me mettre à l'abri dans les premières positions. Chavanel a attaqué, il était dangereux mais je pensais qu'il attaquerait plus tard. Horner a fait le travail pour aller le chercher. Dans les 600 derniers mètres, je n'étais pas parfaitement placé, ce qui n'est pas une excuse. Quand Sagan a accéléré, j'ai vu la force qu'il avait. Moi je n'ai pas encore la condition pour faire ça. Je dois donc être heureux d'avoir conservé le maillot jaune.
"J'attends beaucoup de moi"
Pensez-vous encore progresser dans ce Tour?
FABIAN CANCELLARA: J'attends beaucoup de moi. Je ne suis pas encore revenu au sommet de ma condition. Je vais beaucoup m'améliorer d'ici aux JO. Etre devant dans le Tour, ça me donne confiance. Dans cette optique, chaque journée est importante. Quand je n'aurai plus le maillot jaune, je me concentrerai sur autre chose pour arriver au sommet de ma condition.
Vous attendiez-vous à des débuts aussi éclatants de Peter Sagan?
FABIAN CANCELLARA: Ce n'est pas du tout une surprise. Même si c'est son premier Tour de France. Il n'y a qu'à voir le nombre de ses victoires et la façon dont il a gagné. Dans le prologue, on m'attend, dans les sprints c'est Cavendish et dans ce type d'arrivée, c'est Sagan. Il a la classe, la puissance, l'accélération pour gagner ce genre d'étape. J'ai déjà dit qu'il avait de grandes années devant lui. Il lui manque des victoires dans les grandes classiques mais ça va venir. C'est le début de sa carrière.
agences/lper