Pressenties depuis quelques semaines, les deux étapes helvétiques ont été confirmées par le directeur du Tour Christian Prudhomme, mardi à Paris à l'occasion de la présentation du parcours de la 103e édition de la Grande Boucle.
Après avoir accueilli le Tour de l’Avenir en 2006 et le Critérium du Dauphiné en 2014 (2 courses organisées, comme le Tour de France, par Amaury Sport Organisation), c’est, cette fois-ci la Grande Boucle qui arrivera sur le site du barrage d’Emosson.
Treize ans après les premiers contacts, 9 ans après le dépôt d’une candidature, les organisateurs valaisans récoltent le fruit d’un travail discret mais efficace selon le co-président du comité d’organisation, Cédric Revaz.
Jusqu’il y a peu, la configuration du site posait problème avec une arrivée en cul de sac, sans dégagement possible. Mais les travaux de la centrale de pompage-turbinage de Nant de Dranse ont permis, avec 17 km de galerie, de proposer une évacuation rapide aux 4'500 personnes qui composent la caravane du Tour.
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Patrick Délétroz, avec SI
Le patron du Tour impressionné
En visite fin septembre sur le site de Nant de Dranse, le patron du Tour, Christian Prudhomme était impressionné. Cette étape à Finhaut/Emosson sera la 1re de la grande bataille finale dans les Alpes. Les organisateurs souhaitent se positionner comme une destination incontournable pour les passionnés de vélo.
Quatre ans après l'étape à Porrentruy
Ces 40 dernières années, le Tour de France a régulièrement fait escale en Suisse, à Bâle (1982), Crans-Montana (1984), Genève (1990), Fribourg (1997), Neuchâtel/La Chaux-de-Fonds (1998), Lausanne (1978 et 2000), Verbier (2009) et Porrentruy (2012).
Reste que la coloration helvétique sera encore plus forte l'an prochain avec deux étapes, comme un symbole alors Suisses et Français fêteront en 2016 les 500 ans de leur traité de paix perpétuelle.