1er juillet: A Düsseldorf, la pluie accueille les coureurs. Pour le malheur d'Alejandro Valverde, victime d'une lourde chute. Sky s'empare déjà du maillot jaune (Thomas). Chris Froome prend ses distances avec les grimpeurs.
4 juillet: A Vittel, une chute provoque le chaos. Mark Cavendish, blessé, ne repart pas. Peter Sagan, coupable d'un sprint dangereux, est exclu par les commissaires.
5 juillet: La première arrivée au sommet, à La Planche des Belles Filles, couronne le champion d'Italie Fabio Aru. Le ton des étapes à venir est donné: Chris Froome, sur la défensive, tient le choc. Comme Rigoberto Uran et Romain Bardet, ses futurs rivaux des Pyrénées et des Alpes.
9 juillet: La grande étape du Jura (arrivée à Chambéry) voit Bardet attaquer en descente, Uran gagne d'un souffle devant Warren Barguil, qui monte en puissance. Les victimes s'appellent Geraint Thomas et surtout Richie Porte, contraints à l'abandon.
13 juillet: L'étape-reine des Pyrénées est verrouillée par l'équipe de Froome. Mais, surprise, le porteur du maillot jaune flanche dans le mur final de Peyragudes. Bardet triomphe et Aru se vêtit de jaune.
15 juillet: L'étape, lancinante à cause du scénario répétitif des échappées formées dès le départ et reprises avant l'arrivée, se conclut par un feu d'artifice. Aru, mal placé, est distancé dans la petite côte d'arrivée. Froome récupère le maillot jaune qu'il conservera jusqu'au bout.
16 juillet: Froome, retardé par un incident mécanique, se retrouve en position délicate face à l'offensive initiée par l'équipe de Bardet. Le maillot jaune s'en tire finalement à bon compte.
19 juillet: L'entrée dans les Alpes marque le recul d'Aru. Le futur podium se dessine après le Galibier que Froome a négocié sans rien céder à Bardet.
20 juillet: Barguil touche au sommet au col d'Izoard. Le Français, assuré du maillot à pois, remporte l'étape mythique. Dans la Casse déserte, Froome fait mieux que résister à Bardet, qui se hisse à la 2e place du Tour. Mais il reste un contre-la-montre.
22 juillet: A Marseille, en contre-la-montre, Bardet connaît son plus mauvais jour. Il abandonne le rang de dauphin à Uran et sauve d'extrême justesse sa place sur le podium à venir. Froome, supérieur dans l'exercice à ses rivaux directs, peut enfin souffler.
afp/savi