L'édition 2009 fera la part belle à l'ouest

Entre le prologue à Lausanne et la dernière étape en ligne qui
arrivera à Genève, l'Arc jurassien sera le principal terrain de
jeu. Après un parcours vallonné entre Montreux et Fribourg, La
Chaux-de-Fonds sera la scène d'une épreuve en boucle.



Par la suite, le peloton fera halte à Yverdon pour un
contre-la-montre individuel, avant l'étape-reine entre
Estavayer-le-lac et Sainte-Croix. Le balcon du Jura vivra la seule
arrivée en côte d'une boucle romande très ouverte et sans grande
étape de montagne.

"Un début dynamique"

"Le prologue est assez court (environ 3 km), mais nous avons
voulu un début de Tour dynamique", indique Richard Chassot.
"Il suffira toutefois à créer quelques écarts". Après
cette mise en bouche dans la capitale olympique, le «TdR»
s'élancera de Montreux pour rejoindre Fribourg, où la montée de la
Lorette fera office de juge de paix. Ce fameux final "avait
connu un succès phénoménal en 2008", assure le directeur de
l'épreuve.



Suivra un transfert dans les hauteurs du canton de Neuchâtel. Les
coureurs y seront confrontés à une étape en boucle à La
Chaux-de-Fonds. Comme pour la 1ère étape, les cyclistes devront
s'attendre à une route accidentée. "Nous y utiliserons le
Jura", sourit Chassot.

"Il y a de quoi faire"

En 2008, Andreas Klöden avait assis son
succès lors du contre-la-montre autour de Sion. Cette fois, le
peloton tournera autour d'Yverdon-les-Bains. "Vous connaissez
le Gros-de-Vaud, ce n'est pas tout à fait plat", lâche
l'ancien coureur de la Post Swiss Team. "Mais le chrono devrait
tout de même revenir à un rouleur".



Les 20 kilomètres de ce parcours suffiront-ils à créer des écarts
suffisants en vue de l'arrivée à Ste-Croix du lendemain? "Sur
les rives du Lac de Neuchâtel et lors de la montée de Mauborget, il
y a de quoi faire", se réjouit le consultant de la TSR.

Une dernière étape piège

En guise de dessert, Armstrong et compagnie se disputeront
l'ultime bouquet à Genève. "On voulait revenir à une certaine
tradition", assure l'organisateur. Mais gare au porteur du
maillot jaune qui pensera musarder sur la chaussée ce jour-là, le
Marchairuz et le Mollendruz pourraient bien se dresser sur sa
route, pour ce qui ne devrait pas ressembler à la traditionnelle
procession du dimanche. "Le leader devra contrôler la course et
rester impliqué jusqu'au bout", prévoit Richard Chassot.



Pour l'ancien professionnel Daniel Atienza, le tracé de cette
future édition est tout simplement "magnifique. On ne connaît
pas trop le Jura, ainsi, l'arrivée à Ste-Croix est une très belle
initiative et le contre-la-montre du vendredi est idéalement
placé", lance-t-il.



si/seb