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Truffé d'Histoire, le Giro 2011 part à l'assaut de l'Etna et du Zoncolan

Ivan Basso a triomphé chez lui lors du Giro 2010.
Ivan Basso a triomphé chez lui lors du Giro 2010.
Le Tour d'Italie 2011, dont le tracé a été dévoilé à Turin, fête les 150 ans de l'Unité italienne. A cet effet, il traversera certains lieux de mémoire, sans oublier les redoutables étapes de montagne comme les ascensions de l'Etna ou les chemins de terre du col delle Finestre.

Le Giro 2011 partira de Turin (première capitale de l'Italie unifiée) avec un chrono par équipes le 7 mai pour se conclure le 29 mai par un contre-la-montre individuel autour de la Piazza Duomo à Milan.

Cette 94e édition passe par la Sicile, par Quarto (départ de la 4e étape), un quartier de Gênes d'où partit l'expédition des Mille, menée par Garibaldi, qui allait commencer par prendre le Royaume des Deux-Siciles.

L'organisation a aussi choisi un crochet par Teano (aujourd'hui Vairano Patenora, lors de la 7e étape), où le même Garibaldi a rencontré le futur roi Victor-Emmanuel II, et Castelfidardo (arrivée de la 11e étape), où ses Chemises Rouges remportèrent une victoire cruciale sur les troupes du Pape. Voilà pour l'Histoire.

Après l'Histoire, le sport

Angelo Zomegnan, patron du Giro et féru de spectacle, n'a pas oublié le sport et réservé aux coureurs quelques ascensions difficiles. Avant la haute montagne, la première difficulté les attend à la 5e étape le 11 mai, de Piombino à Orvieto, avec les "strade bianche" (routes blanches), ces routes de Toscane non goudronnées. "L'expérience de 2010 nous a donné envie de chercher une autre portion de "strade bianche", ce sera le grand moment de la journée", a commenté Zomegnan.

Les chercheurs de maillot rose devront ensuite affronter deux fois l'Etna, par deux versants (9e étape), avant ce qui pourrait être une des clefs de ce Tour d'Italie 2011: la fin de la deuxième semaine avec les Alpes Carniques, l'ascension du célèbre Zoncolan par son côté le plus dur, l'Autriche (13e et 14e étapes) avec le Grossglöckner, le Passo di Giau (2236 m) et la Marmolada (Passo di Fedaia), puis le chrono individuel le mardi entre Belluno et Nevegal (16e étape), après un jour de repos.

Enfin, la veille de l'arrivée, il faudra encore escalader le col delle Finestre et ses chemins de terre battue, avant le contre-la-montre final (comme les trois dernières éditions) autour du Duomo de Milan. La ville lombarde retrouve l'arrivée après deux années à Rome (pour le centenaire du Giro) et Vérone, et rêve d'un final comme en 2009, où Denis Menchov avait 20 secondes d'avance sur Danilo Di Luca au départ de l'épreuve chronométrée, et 41 secondes à l'arrivée.

agences/hdel

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