Degenkolb entre les gouttes et les chutes

S'il a eu la chance de passer à travers la chute de l'un de ses coéquipiers (Luka Mezgec) dans l'avant-dernier virage, à 1200 mètres de la ligne, Degenkolb a manifesté un sang-froid de haute volée.

Cavendish à la peine

Gêné par l'empilage qui s'est produit sur la route détrempée par l'orage (plusieurs coureurs ont chuté au même endroit sans se blesser gravement), l'Allemand de l'équipe Argos a déchaussé pour contourner le groupe et se relancer sans attendre. Il s'est élancé aussitôt à la poursuite de l'Italien Marco Canola, le seul à ne pas avoir été ralenti, et l'a débordé au prix d'un effort total. "Je ne savais plus où je me trouvais, tellement l'effort était violent", a lâché l'Allemand, qui a dû s'asseoir à même la chaussée après cette course-poursuite.

Hormis Degenkolb, qui a gagné l'an passé cinq étapes de la Vuelta, aucun sprinter n'a pris place en haut du classement. Les autres sprinters, tel le champion de France Nacer Bouhanni, ont été bloqués par l'incident ou, comme le Britannique Mark Cavendish, ont été lâchés dans la montée située à 20 kilomètres de l'arrivée.

agences/lper