Depuis le coup d'envoi de la Coupe du monde vendredi, médias, supporters et joueurs étrangers ont multiplié les critiques contre le bruit des vuvuzelas qui présentent un risque auditif majeur, avec un volume de 127 décibels, soit plus qu'une tronçonneuse ou un coup de sifflet de l'arbitre.
"Nous avons modifié l'embout. Il y a maintenant un nouveau vuvuzela qui fait 20 décibels de moins que les anciens", a déclaré Neil van Schalkwyk, responsable de l'entreprise Masincedane Sport, au quotidien The Star.
Ronaldo perturbé dans sa concentration
Le capitaine du Portugal, Cristiano Ronaldo, a estimé dimanche qu'il était "difficile de se concentrer" avec le bruit des vuvuzelas, ajoutant que ce bourdonnement ne plaisait "à presque personne". Le comité local d'organisation (Loc) du Mondial a cependant assuré que les vuvuzelas, "symbole du tournoi", ne seraient pas interdits.
Les vuvuzelas, dont l'origine viendrait des cornes de koudous (antilopes) utilisées pour rassembler les villageois, font partie de la panoplie de base du supporter sud-africain. L'entreprise de M. Van Schalkwyk a écoulé 1,5 million de vuvuzelas en plastique en Europe depuis octobre. Pendant le mois de la Coupe du monde, elle prévoit un chiffre d'affaires pour ce marché spécifique de 20 millions de rands (2 millions d'euros).
afp/bao