La modeste sélection néo-zélandaise saura si elle a le niveau pour prendre part au deuxième Mondial de son histoire. Elle entrera en matière mardi contre une bonne équipe slovaque à Rustenburg (Groupe F, 13h30).
La route des "All White" vers l'Afrique du Sud ne fut pas des plus compliquées. Vainqueurs du groupe Océanie comprenant la Nouvelle-Calédonie, les Iles Fidji et Vanuatu, ils ont battu Bahreïn en barrage.
Avec un groupe composé en partie d'amateurs et un seul joueur évoluant au plus haut niveau (Ryan Nelsen, le défenseur des Blackburn Rovers en première division anglaise), la Nouvelle-Zélande devrait s'appuyer sur un jeu "conservateur", à base de défense et de longs ballons.
Son objectif sera de faire mieux que les pionniers du Mundial espagnol de 1982, battus par les Soviétiques, les Brésiliens et les Ecossais avec douze buts encaissés. Une victoire récente en match de préparation contre la Serbie (1-0), meilleur résultat de l'histoire du pays, leur offre de l'espoir.
L'héritier de Nedved
Mais ils trouveront une Slovaquie solide. Cette nation indépendante depuis 1993 dispute sa première phase finale mais elle est dotée d'une belle tradition footballistique: la Tchécoslovaquie victorieuse de l'Euro 1976 était majoritairement composée de Slovaques.
Elle est sortie victorieuse d'un groupe comprenant ses voisins polonais et tchèques et peut s'appuyer sur un noyau de joueurs de haut niveau: le défenseur de Liverpool Martin Skrtel, remis d'une longue blessure, l'attaquant de Bochum (Allemagne) Stanislav Sestak, le milieu Miroslav Stoch, champion des Pays-Bas avec le FC Twente. Et surtout le fantasque créateur de Naples, Marek Hamsik, que l'artiste tchèque Pavel Nedved considère comme son "héritier".
agences/tai
GROUPE F
Nouvelle-Zélande - Slovaquie MA 13h30
Equipes probables
Nouvelle-Zélande: Paston - Reid, Nelsen (cap.), Smith - Bertos, Vicelich, Elliott, Lochhead - Smeltz, Fallon, Killen.
Slovaquie: Mucha - Pekarik, Skrtel, Durica, M. Cech - Weiss, Strba, Hamsik (cap.), Stoch - Sestak, Vittek (ou Holosko).