Tout reste possible dans le groupe F de l'Italie

Dans le groupe F, tout repart de zéro après les deux matches nuls 1-1 qui ont sanctionné la première journée. Championne du monde en titre, l'Italie devra absolument s'imposer face à la surprenante Nouvelle-Zélande, malgré les absences de Buffon et Pirlo.

L'Italie se doit de s'imposer

Dimanche à Nelspruit (16h00), les Italiens n'auront qu'un objectif, comme le martèle le défenseur Giorgio Chiellini. "Même en respectant totalement nos adversaires, on doit les battre dans ce match". Privée des deux champions du monde Buffon et Pirlo, la Squadra Azzurra ne peut pas utiliser ces blessures comme excuse, car elle possède des solutions de rechange, tout le monde ou presque l'admet.

Mais une certaine méfiance s'impose tout de même, même si l'Italie préfère évidemment se frotter aux Kiwis en football plutôt qu'en rugby! "L'an passé, nous avions constaté qu'ils pouvaient être dangereux", rappelle Chiellini. En match amical, les Italiens ne s'étaient en effet imposés que 4-3.

Lors de leur première sortie, les All Whites ont démontré de belles qualités morales puisqu'ils ont arraché l'égalisation dans les arrêts de jeu. L'entraîneur Ricki Herbert a annoncé la couleur: "Nous allons livrer un gros combat face aux Italiens".

Le Paraguay en pleine confiance

Un peu avant (13h30 à Bloemfontain), le Paraguay et la Slovaquie seront aux prises. Après le bon nul contre l'Italie, les Sud-Américains sont en confiance. "Nous devons nous concentrer pour jouer le meilleur Mondial de toute l'histoire du Paraguay", a déclaré le sélectionneur Gerardo Martino.

Le sentiment inverse domine chez les Slovaques. Les deux points égarés contre les Néo-Zélandais ont mal passé et ils pourraient coûter cher. Le sélectionneur Vladimir Weiss a d'ailleurs reconnu que l'ambiance était morne dans les vestiaires après le match. Pour tenter de préserver les joueurs, il a totalement coupé les ponts avec l'extérieur. Les entraînements se sont déroulés à huis clos.

si/rsch