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Domenech parle d'un "problème normal", pas d'un "affrontement" avec Anelka

Domenech estime que le départ d'Anelka était la bonne décision.
Domenech estime que le départ d'Anelka était la bonne décision.
Après des premières heures houleuses suite à la révélation des insultes d'Anelka, Raymond Domenech a tenu à s'exprimer. Le sélectionneur français parle d'un problème normal de la vie de son groupe, et non d'un affrontement avec son attaquant.

Raymond Domenech a affirmé dimanche que les insultes qu'a proférées Nicolas Anelka contre lui jeudi n'entraient pas dans le cadre d'un "affrontement", mais qu'il s'agissait d'un problème normal de la vie de son groupe "sous pression".

"Ce n'était pas un affrontement", a dit Domenech sur le plateau de l'émission hebdomadaire Téléfoot sur la chaîne de télévision française TF1. "Les gens n'imaginent pas la pression", a-t-il expliqué. "On est dans un vestiaire, le sélectionneur dit quelque chose à un joueur qui est déjà sous pression, il peut avoir un moment d'énervement, il a des mots".

Jeudi, à la mi-temps du match France-Mexique (0-2), Anelka a insulté Domenech qui lui faisait des remarques sur son positionnement tactique. L'incident a été révélé samedi par le quotidien français L'Equipe.

"La bonne décision"

Le sélectionneur a admis que l'attaquant de Chelsea "n'a pas réagi de la façon la plus adaptée, mais c'est le mec qui marmonne dans son coin, ça n'a pas d'importance. Ca a pris de l'importance parce que c'est à la Une d'un journal, c'est de la vie interne du groupe".

"Le problème, je l'avais réglé en interne, c'était fini", a-t-il poursuivi. "J'aurais eu une discussion avec lui après. Le lendemain (vendredi), je lui ai laissé la possibilité de venir s'excuser, ce qu'il n'a pas voulu faire." Pour autant, Raymond Domenech estime que la décision de la Fédération française d'exclure Anelka du groupe "est la bonne décision". "J'ai mal pour tous ces enfants pour qui l'équipe de France représente quelque chose, il (Anelka) n'a pas le droit de dire des choses pareilles".

"Il faut éliminer le traître du groupe"

L'attaquant français Franck Ribéry, comme son capitaine Patrice Evra la veille, a dénoncé dimanche "un traître", accusé d'avoir livré aux médias les informations sur les insultes proférées par Nicolas Anelka jeudi contre le sélectionneur Raymond Domenech. "Un traître a sorti trop de trucs, on aura un soulagement de savoir qui c'était", a déclaré le joueur du Bayern Munich également lors de l'émission Téléfoot.

Samedi, le capitaine des Bleus Patrice Evra avait déclaré: "Le problème de l'équipe de France n'est pas Anelka mais le traître qui est parmi nous. Il faut éliminer ce traître du groupe".

afp/seb

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