Le sélectionneur de l'équipe de France Raymond Domenech a affirmé ne pas cautionner la décision des joueurs d'avoir boycotté l'entraînement de la veille. Il a qualifié cette mesure de "stupidité sans nom". "On a essayé de les convaincre que ce qui s'est passé était une aberration, d'une stupidité sans nom, je me suis dit il faut arrêter la mascarade", a dit Raymond Domenech devant la presse.
"En aucune manière je ne cautionne (...) cette attitude-là", a-t-il ajouté. Les joueurs de l'équipe de France avaient boycotté l'entraînement dimanche pour protester contre l'exclusion de Nicolas Anelka, renvoyé en Europe pour avoir insulté Domenech à la mi-temps du match France Mexique (0-2).
Renvoi d'Anelka justifié
"La sanction qui a été prise contre Nicolas Anelka est justifiée, a affirmé Domenech. Personne n'a le droit de se comporter d'une telle manière et je soutiens la décision prise par la Fédération française. La première sanction était sportive puisque je l'ai remplacé à la mi-temps, la deuxième est administrative."
Domenech a également précisé qu'il "ne cautionnait pas" le communiqué concocté par les joueurs, qu'il a été obligé de lire devant la presse, justifiant leur refus de s'entraîner. "Cela faisait 45 minutes que j'avais commencé à parlementer dans le bus, a-t-il expliqué. A un moment donné, je me suis dit: stop, il faut arrêter la mascarade, faire quelque chose. Tout était retransmis en direct. Les Français qui suivaient l'entraînement avaient le droit de savoir ce qui se passait. J'ai lu ce texte et je suis parti. En aucune manière je ne cautionne ce document."
Les joueurs à l'entraînement
Les joueurs français ont par ailleurs repris l'entraînement lundi à Knysna, au lendemain d'un mouvement de grève pour protester contre l'exclusion d'Anelka. Après une discussion collective, les Bleus ont commencé à trottiner, alors que Domenech et ses adjoints discutaient.
Face à la crise, une réunion était prévue entre la ministre des Sports Roselyne Bachelot, le président de la FFF Jean-Pierre Escalettes, le capitaine Patrice Evra et le sélectionneur. De son côté, Nicolas Anelka est arrivé à l'aéroport de Heathrow à Londres lundi matin, en provenance du Cap.
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