Le pouvoir politique ne peut exiger la démission d'un dirigeant d'une fédération, et la FIFA "réagira" s'il y a ingérence politique dans les affaires de la Fédération française, a affirmé le secrétaire général de la FIFA, Jérôme Valcke. "Si on considère qu'il y a ingérence politique, on réagira, comme on le ferait dans n'importe quel pays du monde", a-t-il déclaré, interrogé sur la crise politico-sportive provoquée par la débâcle de l'équipe de France.
"Personne ne peut demander à quelqu'un de démissionner. Une personne est élue, si elle pense avoir failli, elle peut démissionner, mais on ne peut pas l'y obliger", a insisté Valcke, en réponse à une question sur les appels implicites à la démission du président de la Fédération française, Jean-Pierre Escalettes. La ministre française des Sports, Roselyne Bachelot, avait ainsi estimé que le départ de Escalettes était inéluctable.
"Sur tous les continents, on surveille toujours ce genre de situation et on rappelle aux gens comment la pyramide du pouvoir (dans le football) fonctionne", a-t-il ajouté. En ce qui concerne la France, "on n'est pas inquiet, mais on est attentif", a précisé le responsable.
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La FIFA délivre un satisfecit à l'Afrique du Sud
La FIFA a loué les efforts accomplis par l'Afrique du Sud pour surmonter les problèmes logistiques présents à l'ouverture de la Coupe du monde. La Fédération internationale a en outre estimé que l'organisation s'approchait de la "perfection".
"On a connu un début difficile le 11 juin, en terme de transport à cause d'un manque de coordination (...) mais cela a été réglé", a déclaré le secrétaire général de la FIFA, Jérôme Valcke, en dressant un bilan à mi-parcours de cette première Coupe du monde africaine. "Si l'organisation reste au niveau d'aujourd'hui jusqu'au 11 juillet, alors nous pourrons dire que c'est un Mondial parfait", a-t-il ajouté lors d'un point-presse à Johannesburg. Et de plaisanter: "L'Afrique du Sud pourra toujours nous servir de plan B pour les Coupes du monde à venir."