Avant Chili-Suisse, Steve Von Bergen ne crie pas victoire

"L'Espagne est Championne d'Europe et le Chili a pris la deuxième place de la zone AMSUD devant notamment l'Argentine et l'Uruguay. Comment pourrait-on être les favoris d'un tel groupe même après notre succès contre l'Espagne ?", s'interroge Steve Von Bergen.

"En battant l'Espagne, nous avons fait un premier pas, ajoute-t-il. Lundi, les Chiliens vont, je crois, ne pas nous laisser beaucoup de temps en début de rencontre. Il faudra faire face".

Esprit de groupe

Le remplaçant de Philippe Senderos donne les clés de la recette pour enrayer la pression des Chiliens. "Nous n'avons pas des joueurs de la trempe de Xavi et de Iniesta, relève-t-il. Mais on se bat tous ensemble. On travaille tous ensemble. Contre l'Espagne, nous avons su fermer les espaces. Nous pouvons vraiment nous appuyer sur une organisation parfaite. L'entraîneur a, bien sûr, une grande part dans ce succès. Mais cette victoire était bien celle de tout un groupe".

Il y a un mois à Crans-Montana, Steve Von Bergen, interrogé alors sur son statut de remplaçant, rappelait que tout pouvait aller très vite dans le football. "Il est arrivé ce qui est arrivé à Philippe. Les réservistes doivent être prêts à tout moment. Mais ce n'était pas évident d'entrer dans un tel match de cette manière".

Le Neuchâtelois avait heureusement un certain "vécu" avec Stéphane Grichting, notamment les deux matches l'automne dernier contre la Grèce et la Lettonie. "Sur deux actions avant la mi-temps, nous n'avons pas témoigné d'une très grande complémentarité, Stéphane et moi", avoue-t-il toutefois. A la pause, les deux hommes ont pris le temps de se parler pour corriger le tir. Il serait aujourd'hui absurde de les dissocier.

si/bao