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Diego Benaglio vient à la rescousse de son capitaine Alex Frei

Benaglio a sorti un grand match contre le Chili, malgré la défaite.
Benaglio a sorti un grand match contre le Chili, malgré la défaite.
Diego Benaglio estime qu'Alex Frei reste indispensable à l'équipe de Suisse, malgré sa méforme. Le gardien est convaincu en outre que ses coéquipiers sauront montrer un visage plus offensif contre le Honduras.

Premier défenseur d'Alex Frei mais aussi convaincu qu'Ottmar Hitzfeld trouvera la recette pour battre vendredi le Honduras, Diego Benaglio garde, bien sûr, dans la bouche le goût amer de la défaite contre le Chili. "Dans un match où l'arbitrage ne nous a pas vraiment favorisés", glisse-t-il.

Le gardien de Wolfsburg ne s'est pas attardé sur la performance de M. Al Ghamdi. Il a préféré revenir sur l'action du but chilien à la 75e minute. "Je n'avais pas d'autre alternative que de repousser Paredes sur un côté, dit-il. Aller au contact aurait comporté un trop grand risque. Je sentais que j'étais un peu juste et je savais que l'arbitre n'hésiterait pas à m'expulser si je touchais le Chilien. Après, Paredes a vraiment très bien joué le coup avec son centre qui a trouvé la tête de Gonzalez".

Après avoir passé deux matches à défendre, la Suisse devra vendredi contre le Honduras presser sur le bouton "Attaque". "En premier lieu, nous devrons témoigner du même esprit de corps que lors des deux premiers matches, explique Benaglio. Je nous crois capable de modifier le visage de notre équipe pour pratiquer un jeu plus offensif. Nous sommes sous les ordres d'un entraîneur qui fera les ajustements nécessaires. La tactique, c'est son job. Je suis convaincu qu'il fera les bons choix".

"On a besoin de Frei"

Un choix qui impliquerait la titularisation d'Alex Frei? A entendre le discours de Diego Benaglio, le capitaine demeure incontournable. "Alex est le recordman des buteurs de l'équipe de Suisse avec ses 40 goals. Il demeure un joueur extrêmement important, explique-t-il. Il parle toujours sans détour. On a toujours besoin d'un tel joueur dans une équipe. Je ne sais pas pourquoi il se réfugie dans le silence. Nous n'en avons pas parlé. Mais je trouve vraiment dommage et même incompréhensible un certain manque de respect à son égard".

Cette dernière phrase est sans doute adressée à un ancien sélectionneur (Köbi Kuhn) dont la chronique dans un quotidien alémanique de boulevard, mardi, a dû surprendre bien des joueurs. Kuhn y reproche notamment à son successeur Ottmar Hitzfeld d'avoir changé l'alignement de l'équipe nationale par rapport à la formation qui était venue à bout de l'Espagne.

si/tai

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Groupe H

Classement
1. Chili 2/6
2. Espagne 2/3
3. Suisse 2/3
4. Honduras 2/0