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Une occasion en or pour Bode Miller en super-combiné

Miller s'est autoproclamé grand favori du super-combiné.
Miller s'est autoproclamé grand favori du super-combiné.
Bode Miller pourrait bien profiter du super-combiné pour ajouter l'or olympique, qu'il n'a jamais encore conquis, dans sa riche collection de titres. L'Américain aura pour principaux rivaux Carlo Janka et Ivica Kostelic.

Le super-combiné masculin des Jeux d'hiver offre à l'Américain
Bode Miller une occasion en or de gagner, mardi à Whistler, le
titre olympique qui manque encore à sa riche collection de
médailles et de coupes.



Oubliés les échecs de Turin 2006, le quadruple champion ne
relativise plus l'importance des Jeux. Il a annoncé ses intentions
en arrivant au pied de la piste Dave Murray, provocateur même quand
il a affirmé qu'il pouvait toucher une médaille dans chacune des
cinq épreuves auxquelles il participe, mission accomplie pour le
moment puisqu'il a décroché le bronze de la descente.



Pourtant, c'est bien dans la course de la polyvalence que le
génial Bode possède les meilleures chances. Aussi simple qu'une
addition. "Je ne veux pas paraître arrogant mais le
super-combiné est assez facile pour moi. Si je skie à mon niveau,
c'est rare que je ne sois pas sur le podium. Il n'y a pas beaucoup
de coureurs qui gagnent à la fois en slalom et en descente
", a
expliqué le skieur du New Hampshire (côte Est), double médaillé
d'argent (slalom géant et super-combiné) aux JO 2002.



Ayant retrouvé de l'assurance entre les piquets serrés, Miller a
renoué avec la victoire en Coupe du monde le 15 janvier à Wengen,
où il avait devancé, dans l'épreuve combinée, les Suisses Carlo
Janka et Silvan Zurbriggen.

Ivica comme Janica?

Autant que le jeune Janka, Ivica Kostelic apparaît comme le
principal adversaire de Miller. Remarquable slalomeur -champion du
monde 2003-, le Croate s'est hissé au rang des bons descendeurs,
surtout sur des pistes difficiles. Le rêve d'Ivica Kostelic, 2e des
JO de Turin derrière l'Américain Ted Ligety? Rejoindre sur l'Olympe
sa soeur Janica, quatre fois en or aux Jeux, dont trois en 2002 à
Salt Lake City. Un rêve que le père et entraîneur, Ante, a bâti.
Clin d'oeil, c'est Ante Kostelic qui tracera la manche de
slalom.



"Mais la discipline est ouverte", souligne le skieur de
Zagreb, résultats à l'appui. Ainsi, neuf skieurs sont montés à tour
de rôle sur les podiums des trois épreuves de la saison de Coupe du
monde cette saison, dix en incluant le combiné classique de
Kitzbühel, remporté justement par Kostelic.



Et encore le Norvégien Aksel Lund Svindal, champion du monde en
titre, ne compte pas parmi les dix, au contraire de l'Autrichien
Benjamin Raich, vainqueur à Val d'Isère en décembre et habitué des
rendez-vous majeurs. Double vice-champion du monde 2009
(super-combiné/slalom) à Val d'Isère, le Français Julien Lizeroux
complète le large éventail des possibles, de même que Natko
Zrncic-Dim, élève et compatriote de Kostelic. C'est le miracle
permanent de la Croatie que d'avoir deux chances de podium avec
seulement deux coureurs.



afp/tai

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JO de Vancouver, ski alpin

Programme

16.02 Super-combiné M 19h00/22h30

17.02 Descente D 20h00

18.02 Super-combiné D 19h00/22h00

19.02 Super-G M 20h30

20.02 Super-G D 19h00

21.02 Géant M 19h00/22h45

24.02 Géant D 19h00/22h15

26.02 Slalom D 19h00/22h30

27.02 Slalom M 19h00/22h45

Walchhofer hésite à continuer

Déçu par sa dixième place lors de la descente, Michael Walchhofer a fait part de ses doutes quant à la suite de sa carrière. Médaillé d'argent il y a quatre ans à Turin, l'Autrichien de 34 ans avait fait de la descente des Jeux olympiques de Vancouver son objectif prioritaire de l'hiver. "C'est très décevant. Je voulais me battre pour l'or et j'en suis loin. J'ai travaillé très dur mais dans ce sport les choses vont très vite", a-t-il dit.

Prié de dire s'il poursuivrait sa carrière la saison prochaine, avec en point de mire les championnats du monde à Garmisch, Walchhofer a laissé planer l'incertitude: "C'est difficile à dire pour le moment, il y a toujours une chance que je sois là l'année prochaine mais c'est du 50-50. Ça n'est pas super aujourd'hui mais ce sera peut-être mieux demain."

Concernant sa course, l'Autrichien a évoqué des erreurs techniques sur la partie médiane du tracé. "J'ai peut-être pris des lignes trop directes sur la section intermédiaire et je n'avais pas assez de vitesse sur la fin. J'étais peut-être trop concentré sur la médaille d'or. Il faut skier de manière plus douce, j'en ai trop fait", a-t-il admis en rendant tout de même hommage au vainqueur, Didier Défago. "Je suis heureux pour lui, il mérite les félicitations. Il a eu une carrière difficile et a souvent manqué de chance mais, aujourd'hui, cela lui a souri."