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Quatre filles pour un coup fin en boardercross?

Olivia Nobs n'est pas venue à Vancouver pour faire du tourisme.
Olivia Nobs n'est pas venue à Vancouver pour faire du tourisme.
Mellie Francon, Olivia Nobs, Sandra Frei et Simona Meiler tenteront de conserver dans le camp suisse le titre olympique décroché par Tanja Frieden à Turin. Mais la concurrence s'annonce ardue...

Avec le quatuor Mellie Francon - Olivia Nobs - Sandra Frei -
Simona Meiler, l'équipe de boardercross dames représente un des
plus gros atout suisse aux JO de Vancouver. Une médaille est
largement envisageable. A confirmer mardi dès 19h (heure suisse)
pour les qualifications, puis dès 21h15 pour les manches finales
sur le site de Cypress Mountain.



Dans cette épreuve, les Suissesses ont un titre à défendre. En
2006 à Turin, Tanja Frieden s'était imposée, profitant d'une énorme
et mémorable bourde sur le dernier saut de la favorite américaine
Lindsey Jacobellis. Blessée (tendon d'Achille) et désormais à la
retraite, la Bernoise n'est plus là. Mais la Suisse n'est pas
orpheline pour autant. Les quatre rideuses en lice sont déjà toutes
montées sur un podium en Coupe du monde lors des douze derniers
mois. Et seule Meiler (20 ans seulement), n'a pas encore goûté à la
victoire.



"Depuis bientôt trois ans, nous avons terminé dans le top 4 à
quasiment toutes les courses",
a rappelé l'entraîneur Harald
Benselin. Avec Francon (5e au classement général de la Coupe du
monde), Meiler (6e), Frei (8e) et Nobs (13e), la Suisse dispose de
l'équipe la plus compacte du circuit. Un critère essentiel dans une
discipline comme le boardercross, dans laquelle aucun rideur n'est
à l'abri d'un couac.

Grosse expérience et grosses ambitions

Ce n'est pas non plus l'expérience des grands rendez-vous qui
manque. Les Neuchâteloises Nobs et Francon ont terminé
respectivement 2e et 3e lors des Mondiaux 2009 de Gangwon (CdS),
tandis que la Grisonne Frei a été vice-championne du monde deux ans
plus tôt à Arosa. Les principales intéressées ne cachent d'ailleurs
pas leurs ambitions. "J'espère monter sur le podium. Et si
possible sur la première marche",
a lâché Nobs. Une promesse
qui vient aussi du côté de sa concitoyenne chaux-de-fonnière:
"J'avais été éliminée en demifinale à Turin. Cette fois-ci,
j'espère bien aller au bout",
a prévenu Francon.



Des quatre premières du classement 2006, seule manque à l'appel
Tanja Frieden. Jacobellis, Maltais et Ricker ont une revanche à
prendre après leurs chutes dans la finale à quatre en 2006, même si
la première et la deuxième étaient reparties avec l'argent et le
bronze tandis que la troisième avait été héliportée à l'hôpital.
"J'ai incontestablement un boulot à terminer", reconnaît
la canadienne Ricker, actuelle leader de la Coupe du monde. Les
mêmes attentes pèseront sur les épaules de sa partenaire
d'entraînement et 2e dauphine au classement Coupe du monde, la
francophone Dominique Maltais. "J'espère que cette fois je
franchirai la ligne d'arrivée debout",
a plaisanté la
Montréalaise.

Jacobellis a mûri

A 24 ans, la blondinette et bouclée
Jacobellis a compris que l'or olympique passe par plus de sérieux
qu'un «grab» (geste d'attraper la planche avec la main) qui lui a
coûté sa chute sur le dernier saut en 2006. Depuis, elle a confirmé
son talent en remportant la Coupe du monde l'an dernier, grâce
notamment à une victoire aux pré-olympiques sur la piste de Cypress
Mountain.



Toutes ces favorites devront se méfier de la Norvégienne Helene
Olafsen, jeune perle du boardercross qui a éclaté à la face du
monde en glanant le bronze mondial 2007 à l'âge de... 16 ans. Un
exploit qu'elle a confirmé en coiffant la couronne mondiale l'an
dernier en Corée du Sud, et en totalisant une victoire et deux 2e
places en janvier.



agences/ggol

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Spectateurs privés de tribune

Les organisateurs ont demandé à une partie des spectateurs de ne pas se rendre sur le site des compétitions de snowboard, à Cypress Moutain. Et ce pour des raisons de sécurité liées aux fortes pluies. Environ 4000 personnes devaient prendre place lundi dans la tribune principale pour l'épreuve masculine de snowboardcross. Ils ne pourront pas non plus assister à la compétition féminine de mardi. Leurs billets, d'une valeur d'environ 50 francs, seront remboursés, précisent les organisateurs dans un communiqué. Les autres spectateurs attendus sur le site ne sont pas affectés et l'aire concernée par ces mesures de sécurité devrait rouvrir pour les épreuves suivantes.