Contraint de disputer trois sets samedi face à Alejandro Falla, le septuple vainqueur de Wimbledon avait tout à craindre d'un adversaire face à qui il s'était retrouvé mené deux sets à zéro il y a un mois dans le même Centre Court. Il a su se mettre à l'abri de toute mauvaise surprise.
Intouchable
Roger Federer fut même quasiment intouchable. Auteur de 24 coups gagnants, il ne commettait que 7 fautes directes. Il gratifiait le public - dans lequel figurait à nouveau Stanislas Wawrinka - de quelques coups remarquables. Il se procurait notamment une première balle de match grâce à un retour de revers amorti de toute beauté.
L'homme aux 17 titres du Grand Chelem ne laissait pas la moindre ouverture à Julien Benneteau, qui ne se procurait pas une seule balle de break. Il se montrait également particulièrement inspiré à la relance, remportant près de la moitié des points (26/54) disputés sur le service du Français pour signer quatre breaks. S'il maintient ce niveau de jeu, Roger Federer ne devrait pas non plus trembler au tour suivant. Il se mesurera à l'Ouzbek Denis Istomin (ATP 35), qui a tout de même atteint les 8es de finale à Wimbledon cette année.
Débuts laborieux
Roger Federer et Stanislas Wawrinka ont connu des débuts laborieux dans le tournoi olympique de double. Les champions en titre se sont difficilement imposés 6-7 (5/7) 6-4 6-4 face aux Japonais Kei Nishikori/Go Soeda. Ils devront hausser nettement le ton dès le 2e tour, mardi face au un duo israélien très expérimenté, formé de Jonathan Erlich (35 ans) et Andy Ram (32 ans).
Convaincants au service (aucun break concédé), les têtes de série no 6 furent cependant incapables de concrétiser une seule des quatre balles de break qu'ils s'offraient dans le premier set. Ils étaient contraints de disputer un tie-break dans lequel ils accumulaient les imprécisions, après avoir pourtant dominé les débats jusqu'à 6-6. Les deux compères se montraient plus tranchants et surtout plus réalistes par la suite, notamment à la relance. Deux breaks un dans chacune des deux dernières manches leur suffisaient pour passer l'épaule.
si/lper