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Lucas Tramèr ne compte "pas s'arrêter là"

Lucas Tramèr est convaincu que le quatre poids léger helvétique peut viser une médaille. [Jean-Christophe Bott]
Lucas Tramèr et ses coéquipiers n'auront rien à perdre jeudi. - [Jean-Christophe Bott]
Le quatre poids léger helvétique s'est qualifié avec brio pour la finale de jeudi, en terminant deuxième de sa demi-finale. Assurés d'obtenir au moins un diplôme olympique, Lucas Tramèr et ses coéquipiers ne comptent cependant pas s'arrêter là et viseront une médaille au Dorney Lake.

Né à Interlaken (BE), fils de parents bâlois et établi dans la région genevoise depuis l'âge d'un an, Lucas Tramèr est à l'aise avec ses coéquipiers alémaniques du quatre poids léger. Et il n'est pas le moins ambitieux: "Il ne faut pas s'arrêter là!", a-t-il dit au terme de la belle demi-finale de son embarcation, qualifiée pour la finale olympique. Interview.

Lucas Tramèr, étiez-vous à bloc dans cette demi-finale (2e place)?

LUCAS TRAMER: Techniquement, ce n'était pas top. Notre course en séries était meilleure, mais ça a suffi aujourd'hui. Nous avons contrôlé. Par rapport aux Championnats du monde 2011, où nous étions déjà tout contents d'aller en finale, nous avons de la marge. Physiquement, nous sommes parmi les plus forts. Nous avions pour but ici d'arriver en finale sans gaspiller d'énergie et nous visons la médaille.

Vous réalisez le deuxième chrono des six finalistes, trois secondes devant le troisième... Les rêves les plus fous sont permis?

LUCAS TRAMER: Nous avons de très bonnes cartes en main, à nous de les utiliser. L'équipage qui gagnera sera celui qui maîtrisera le mieux ses nerfs. La Grande-Bretagne est grande favorite mis tout est possible en finale, finir premier comme finir dernier (sur six). A nous de nous préparer au mieux pour jeudi, surtout mentalement (ndlr: soucieux de la récupération de ses protégés, l'entraîneur Simon Cox vient dire en passant à Tramèr de s'asseoir au moment où le rameur répond aux questions en zone mixte).

A titre personnel, vous semblez bien remis de vos blessures, après vos deux opérations aux poignets ce printemps?

LUCAS TRAMER: Oui, mais ces derniers mois et même semaines, j'étais au fond du trou, quand je me suis retrouvé avec deux plâtres aux bras et que je n'ai pas pu ramer pendant trois mois et demi avec l'équipe. C'était la galère. Mais ne j'ai jamais abandonné. Je me suis énormément entraîné même en étant blessé (ndlr: à sec, à vélo notamment), et nous sommes restés une équipe. Nous avons un super esprit de groupe. Nous voyons aussi aujourd'hui le résultat du gros travail effectué durant l'hiver.

si/jbla

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