Les bookmakers redoutent le "biscotto"

Si l'Italie a affirmé, par la voix du vice-président de sa Fédération Demetrio Albertini, faire confiance à l'Espagne et à la Croatie pour ne pas s'arranger avec un nul 2-2 qui éliminerait automatiquement les Azzurri, les bookmakers se montraient eux nettement plus suspicieux. Quelques heures avant le match de lundi, le résultat 2-2, pourtant pas le plus probable, était extrêmement mal payé. Chez une célèbre maison de paris sportifs en ligne, ce score était même le résultat qui rapportait le moins: 6,25 euros. Moins encore qu'un 1-0 en faveur de l'Espagne, pourtant nettement plus évident à première vue!

Leçon

Le sélectionneur de l'Espagne Vicente Del Bosque a confié avant d'affronter la Croatie qu'un enseignement de son alter ego Slaven Bilic lui avait été très utile en finale de la Coupe du monde 2010 remportée par la Roja. "Après le but d'Iniesta et alors qu'il ne restait plus que 10 minutes à jouer en prolongation, j'ai beaucoup pensé à ce qu'avait raconté Bilic. A savoir comment, alors que son équipe avait ouvert le score à la 119e minute face à la Turquie en quart de finale de l'Euro 2008, il avait bondi partout, oubliant de prévenir son équipe d'un possible retour au score durant la minute qui restait. Et la Turquie avait justement égalisé, puis gagné aux tirs au but. C'est un récit qui m'a marqué et dont je me suis rappelé constamment en finale". Que les deux entraîneurs soient rassurés, le match de lundi ne durera que 90 minutes. Pas plus.

Gaffe

Les spectateurs attentifs aux images diffusées par l'UEFA sur les écrans géants du stade de Kharkiv ont appris, bien avant la divulgation des équipes, que le Néerlandais Rafael van der Vaart serait titularisé contre le Portugal. Une image du vestiaire Oranje montrait, en effet, son maillot pendu avec le brassard de capitaine déjà accroché à la manche. Cette image a été diffusée plus d'une heure et demie avant le début de la rencontre, alors que les sélectionneurs ne sont tenus de donner leur équipe-type qu'une heure avant le coup d'envoi. Alors, gaffe de l'UEFA ou de la Fédération néerlandaise? Le sélectionneur Bert van Marwijk, lui, voulait garder son onze de départ "secret" jusqu'à la dernière minute...

Avocato

Le sélectionneur de l'Eire Giovanni Trapattoni a défendu Mario Balotelli en le comparant à son coéquipier Antonio Cassano, autre enfant terrible de la Squadra, "ce genre de talent que tifosi et médias voudraient voir sur le banc, mais dont l'équipe a besoin". "J'ai eu les mêmes difficultés que Cesare Prandelli avec Cassano", a dit le "Trap", qui avait offert à "Fantantonio" ses premières sélections quand il dirigeait la "Nazionale" (2000-2004). "Il était comme Balotelli, un jeune au talent naturel, il me semble qu'il a progressé depuis", a constaté Trapattoni.

Visionnage

Venu présenter son travail à la presse, Thierry Marszalec, responsable du service audiovisuel de la Fédération française, a livré quelques secrets sur ses relations avec les internationaux français qu'il côtoie depuis 1989. On a notamment appris que Karim Benzema était friand des montages vidéos individualisés concoctés après chaque rencontre, alors que Zinédine Zidane ne s'y est jamais vraiment intéressé.

Pronostic

Le milieu de terrain suédois Kim Källström s'est mouillé quand une journaliste ukrainienne lui a demandé de pronostiquer qui de l'Angleterre ou de l'Ukraine s'imposerait. "Je vais vous décevoir, mais je pense que l'Angleterre est plus forte que l'Ukraine. Ils ont des joueurs expérimentés et beaucoup d'envie. Ils ont aussi Wayne Rooney qui est de retour. C'est une très belle équipe mais, c'est le football et tout peut arriver", a-t-il dit.

si/adav

Publié le 18 juin 2012 à 20:48 Modifié le 18 juin 2012 à 21:03