Exhibitionnisme
"Je ferais n'importe quoi pour voir l'Angleterre gagner", a déclaré au tabloïd The Sun, Tim O'Leary. De fait, dans les travées du stade de Kiev, juste derrière le but, cet homme d'affaires de la City, n'a pas hésité à exhiber ses parties intimes, en face de l'Italien Alessandro Diamanti, au moment où celui-ci s'apprêtait à tirer son tir au but victorieux lors du quart de finale Angleterre-Italie. Sans regrets, même si cette tentative de déstabilisation n'a pas marché. "Je savais qu'on allait perdre et je voulais essayer de mettre le +mec+ en difficulté", a dit le supporter anglais porté aux nues par la presse populaire de son pays et qui a reçu la bénédiction de sa femme enceinte de huit mois: "elle a trouvé ça très, très drôle".
Capello
L'ex-sélectionneur italien de l'Angleterre, Fabio Capello, a donné son avis sur l'Euro. Il voit
une finale Espagne-Italie, et croit aux chances des "Azzurri". L'Italie l'a "enthousiasmé, parce que c'était la première fois que je voyais l'Espagne en difficulté" lors du premier match entre les deux équipes (1-1 en poules). Capello compte sur le duo d'attaque italien Cassano-Balotelli, "deux joueurs de grande classe, qui peuvent inventer à n'importe quel moment le geste gagnant. Mais d'eux on ne peut pas attendre la quantité". Enfin il a son explication pour le nouvel échec de l'Angleterre, qui n'a gagné qu'une Coupe du monde (1966) en 82 ans. "Ils arrivent cuits, c'est normal, a dit Capello. Ils ne s'arrêtent jamais de jouer. Je l'avais dit, mais malheureusement on ne touche jamais au calendrier en Angleterre".
Espion
L'attaquant allemand Miroslav Klose a prévu d'épier chaque mot d'italien prononcé sur le terrain lors de la demi-finale Allemagne-Italie pour en faire bénéficier ses co-équipiers de la Mannschaft. Joueur de la Lazio Rome depuis 2011, Klose veut être une sorte "d'espion": "je pense être capable d'intercepter quelques phrases et de les souffler si elles sont utiles", a affirmé le James Bond de la Mannschaft.
agences/lper