Gorski parc
Le stade National de Varsovie, qui accueillait jeudi la demi-finale Allemagne-Italie, portera le nom du sélectionneur polonais Kazimierz Gorski, père des succès historiques du football polonais dans les années 70. Les députés polonais ont pris cette décision par acclamation en présence de Dariusz Gorski, le fils du sélectionneur décédé en 2006 à l'âge de 85 ans. Gorski, ancien attaquant du club Legia Varsovie, a entraîné l'équipe de Pologne de 1970 à 1976. Les "Aigles de Gorski", dont les attaquants brillants Grzegorz Lato, Robert Gadocha et Andrzej Szarmach, ont décroché la médaille d'or aux jeux Olympiques de 1972 et la troisième place à la Coupe du monde 1974.
Succès
La séance de tirs au but de la demi-finale Espagne-Portugal mercredi, a battu tous les records d'audience en Espagne, avec plus de 18 millions de téléspectateurs, soit...83,3% de part de marché. Le pic a été atteint à 21h26 GMT, au moment où Cesc Fabregas a envoyé la Roja en finale, avec 19,086 millions d'Espagnols devant leur écran. "Ca a été la minute la plus vue de toute l'histoire de la télévision espagnole", a commenté Barlovento Comunicacion, une entreprise chargée d'évaluer l'audience des programmes télévisés.
Préméditation
Sergio Ramos a avoué que sa "panenka" victorieuse lors de la séance de tirs au but de la demi-finale Espagne-Portugal, était préméditée. "Je l'avais planifiée avant, je ne vais pas mentir, a dit le joueur qui a été récompensé du titre d'homme du match par l'UEFA. Après ma dernière expérience des tirs au but avec le Real Madrid en Ligue des Champions, les gens ont dit que je n'étais pas prêt à prendre la responsabilité de tirer des penalties", a déclaré Ramos qui avait envoyé son tir loin dans les tribunes en demi-finale de la C1 face au Bayern. Pas traumatisé pour autant, son geste plein d'audace mercredi, a permis à la Roja de prendre la direction de la finale.
Statue
Admirateur de Lionel Messi, la légende du football argentin Diego Maradona n'a pas tari d'éloges mercredi, sur la star de l'équipe...portugaise et grand rival de la "Pulga", Cristiano Ronaldo. Et comme d'habitude, Maradona n'a pas fait dans le demi-mesure proposant ni plus ni moins qu'on érige une statue en l'honneur de CR7 à Lisbonne. "C'est le meilleur joueur du monde avec Messi (...) Cristiano mérite qu'on lui fasse une statue à Lisbonne", a déclaré l'ex no 10 de l'Argentine. C'était avant la demi-finale en demi-teinte de l'attaquant portugais. Faudrait-t-il déjà la déboulonner?
afp/adav