Les satisfactions
L'Euro s'est joué au rythme de Pirlo. "L'architecte" joue probablement le meilleur football de sa carrière et est devenu en trois semaines un prétendant sérieux au Ballon d'Or. Du résultat de dimanche dépendra peut-être sa place sur le podium...
Balotelli a lui apporté de l'explosivité à l'Italie. Contesté en début de tournoi, il s'est libéré avec un joli but face à l'Eire. Il a ensuite laissé parler sa classe.
Bon mais maladroit face à l'Angleterre, il a explosé contre l'Allemagne avec un doublé.
Même si l'Espagne peine à trouver la bonne formule en attaque, elle peut compter sur un Andres Iniesta constant et qui reste le rouage essentiel de son jeu offensif. Désigné deux fois homme du match, le Barcelonais a réussi son Euro.
Les bilans mitigés
Cristiano Ronaldo espérait forcément plus de cet Euro qu'une défaite en demi-finale. Mais s'il n'a rien pu faire contre l'Espagne, on n'oubliera pas ses deux matches de très haut niveau face à la République Tchèque et la Grèce.
Le constat est un peu le même pour Zlatan Ibrahimovic. Il ne peut évidemment se satisfaire d'une élimination en poules, mais à titre personnel, son Euro a été correct, avec deux buts et une influence constante sur le jeu offensif de la Suède.
Xavi n'a pas autant brillé qu'en 2010. Peut-être fatigué par ses longues saisons barcelonaises depuis plusieurs années, il lui manque le dixième de seconde d'avance qui faisait la différence au Mondial sud-africain.
On attendait ainsi sans doute un peu plus d'Ozil, qui a été bon sans être extraordinaire. Quant à Gomez, il avait débuté très fort avec trois buts en deux matches mais a décliné ensuite.
Les déceptions
Robin Van Persie devait prendre sa revanche après un Mondial 2010 terminé avec un but seulement. C'est raté. Il n'a encore marqué qu'une fois et s'est en outre signalé par un match affreux face au Danemark.
On attendait plus de Karim Benzema, épanoui au Real Madrid, mais insuffisant en Bleu à l'Euro. Il a certes donné deux passes décisives contre l'Ukraine, mais n'a pas marqué et sa tendance à fuir la surface de réparation a laissé perplexe.
Suspendu pour les deux premiers matches, Wayne Rooney n'en a eu que deux autres pour montrer de quoi il est capable. Il a marqué un but de 50 centimètres face à l'Ukraine, puis n'a rien fait de bon face à l'Italie.
agences/lper