C'est le premier match, le 13 juin à Salvador, qui confrontera la Roja championne du monde et les Oranje battus quatre ans plus tôt. "Embuscade", "Début brutal", "Une finale pour commencer":
voilà comment la presse espagnole a jugé l'entrée en matière des tenants du titre.
Duel de Jong - Alonso?
La qualification seule pour les huitièmes de finale ne fera pas tout dans ce groupe B, le classement exact aura lui aussi son importance. Car les deux équipes en tête à l'issue des trois journées croiseront leurs homologues du groupe A, celui du... Brésil.
La finale du Mondial sud-africain remportée 1-0 en prolongations par l'Espagne grâce à Iniesta est encore dans les mémoires. Les principaux protagonistes de part et d'autre sont encore là, notamment Nigel de Jong et Xabi Alonso. Le premier fut l'auteur ce soir-là d'un coup de pied façon kung-fu sur le torse du second, qui aurait dû lui valoir un rouge.
L'Espagne euphorique
Depuis cette finale, l'Espagne a remporté son deuxième Euro d'affilée, tournoi dans lequel les Oranje sont sortis piteusement dès le premier tour. Un joueur, dans les rangs de l'Espagne, va en tout cas faire parler: c'est Diego Costa, le Brésilien qui a choisi de jouer pour la Roja et qui risque d'avoir un accueil peu chaleureux sur le sol de ses ancêtres. Qui plus est si l'Espagne et le Brésil se rencontrent ensuite!
Pour l'heure, l'Espagne est euphorique avec deux représentants en finale de la Ligue des champions (Atletico et Real Madrid) et un en Europa League (le Séville FC, victorieux qui plus est).
Mais ces épopées européennes en clubs vont-elles se traduire par de la fatigue? D'autant plus que les cadres de la Roja prennent de l'âge.
Un Chili ambitieux
Des deux autres équipes de ce groupe, le Chili et l'Australie, seuls les Sud-Américains semblent avoir une chance de passer le premier tour. Techniques, offensifs, sûrs d'eux, les Chiliens ne vont trembler devant personne sur les pelouses brésiliennes. Et ils comptent sur leurs deux stars Alexis Sanchez (Barcelone) et Arturo Vidal (Juventus) pour les guider dans le top-16, comme il y a quatre ans.
Le Chili aura un autre avantage: celui du terrain. L'autre Roja de la poule évoluera sur son continent, dans un climat et une ambiance qu'elle connaît. L'Australie du Sédunois Dario Vidosic risque de vivre un calvaire.
si/lper