"Depuis notre arrivée au Brésil, nous avons finalisé notre préparation comme nous l'entendions, poursuit le Bâlois. Nous avons eu le temps de nous habituer à la chaleur et à l'humidité". Tous les feux sont donc au vert avant le choc de Brasilia contre l'Equateur pour le joueur du Bayern Munich pour lequel un dimanche parfait serait un dimanche "avec une victoire et aucun blessé à déplorer dans notre camp."
"XS" tout en humilité
Même s'il est parfaitement conscient de son statut et de ses qualités, Xerdan Shaqiri refuse d'endosser le costume de l'homme providentiel. "Nous sommes la "petite" Suisse. Nous ne sommes ni le Brésil, ni l'Espagne, lâche-t-il. Nous ne pouvons gagner qu'en équipe. Bien sûr, je rêve d'être décisif dimanche. Mais pour l'être, j'ai besoin de mes coéquipiers, de l'équipe. Le fait d'être "le" joueur que le public reconnaît comme on a pu le voir dimanche à l'entraînement de Porto Seguro s'explique pour une raison évidente: je joue au Bayern Munich. Et au Brésil, ce club est connu de tous."
Xherdan Shaqiri est "entré" dans cette Coupe du monde jeudi en fin d'après-midi avec ce fameux Brésil - Croatie. "Suivre la cérémonie d'ouverture était déjà quelque chose de spécial. J'étais vraiment content que cela commence, dit-il. Ensuite, je n'ai pas pu masquer une certaine nervosité en voyant les deux équipes sortir du couloir".
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"Je refuse d'accabler l'arbitre"
Brésil - Croatie fut le match de la première polémique de cette Coupe du monde avec le plongeon de Fred pour le penalty du 2-1. "Il n'y avait pas penalty. C'est clair, lance-t-il. Mais je ne veux pas jeter la pierre à l'arbitre. Le défenseur croate (ndlr: Lovren) a eu le tort de lever les bras en défendant sur Fred. Un arbitre suit avant tout son instinct. Je me refuse de l'accabler."