Arrivés la veille en début de soirée dans la capitale fédérale, les Suisse se sont entraînés à 12h15. Ils ont pu constater que la chaleur et l'humidité à Brasilia, qui culmine à 1172 m, ne seront pas un facteur comme ils le seront à Salvador et à Manaus pour les deux prochains matches.
En ce qui concerne la composition de l'équipe, tout indique, selon radio couloir, que c'est bien Johan Djourou qui évoluera aux côtés de Steve Von Bergen en défense centrale. Granit Xhaka bénéficie, quant à lui, toujours de la confiance d'Ottmar Hitzfeld qui loue jour après jour ses qualités de replacement.
Valeur de symbole
Avant l'entraînement, Ottmar Hitzfeld s'est présenté devant la presse avec Gökhan Inler et Valon Behrami. La présence des deux Napolitains avait valeur de symbole. Elle doit signifier que la brouille qui a pu surgir entre les deux hommes en raison des déclarations d'un agent est enterrée.
"Je respecte Gökhan. Il me respecte, explique Behrami. Tout est réglé entre nous. L'équipe a besoin de nous deux. Nous mesurons pleinement l'importance de ce premier match. Nous sommes impatients de le jouer".
Behrami: "Je suis devenu un autre joueur"
Cette rencontre contre l'Equateur doit permettre à Valon Behrami de vaincre le signe indien. On le sait, ces deux premières Coupes du monde furent de véritables épreuves. En 2006, il n'avait joué qu'une poignée de secondes en raison d'une pubalgie. En 2010, il n'avait pas disputé la rencontre contre l'Espagne pour être expulsé à la demi-heure face au Chili.
"Finir le match dimanche sera mon premier objectif, glisse-t-il. Je ne commettrai pas la même erreur qu'il y a quatre ans. J'ai changé depuis l'Afrique du Sud. Je suis devenu un autre joueur, une autre personne. Je n'ai plus les mêmes attentes aussi immenses que par le passé. J'avais sans doute le tort de trop en vouloir. Aujourd'hui, je me base sur mes acquis de mes trois dernières saisons". Ils ne sont pas, il est vrai, négligeables.
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La France prête au combat
L'équipe de France assure être prête à faire face au défi physique que ne manquera pas de lui lancer le Honduras, dimanche, dans le cadre du groupe E de la Coupe du monde 2014.
"Le Honduras est une équipe physique, qui aime le combat, mais il ne faut pas le réduire à cela. De toute façon, le haut niveau, c'est de l'agressivité." Didier Deschamps a mis un soin particulier à préparer mentalement ses joueurs dans l'optique du premier match des Bleus au Mondial.
La France joue gros. N'ayant pas encore complètement réglé son compte à la défiance ambiante dans l'Hexagone après deux campagnes désastreuses (Euro 2008 et Mondial 2010) et une moyenne (Euro 2012), elle compte se racheter au Brésil pour définitivement faire oublier la grève de Knysna.