D'un côté, la génération allemande des Lahm, Schweinsteiger et Podolski, montée sur le podium des quatre derniers grands tournois (Coupes du monde et Euros). De l'autre, le Portugal (podiums 2004, 2006, 2012) de Cristiano Ronaldo, buteur au sommet de sa carrière mais diminué par une blessure à la jambe. Le capitaine portugais n'a rejoué depuis qu'une heure, en amical, contre l'Eire (5-1). Un retour sans but mais encourageant.
Le Portugal compte sur "C7"
Et s'il a continué ensuite de suivre un entraînement différencié, ses coéquipiers font assaut d'optimisme. "Il s'entraîne dur et nous sommes sûrs qu'il sera à 100% pour nous aider et faire un grand match", a ainsi assuré samedi Eduardo, le deuxième gardien.
Même diminué, et s'il n'a pas toujours brillé dans les grands tournois internationaux, Cristiano Ronaldo (111 sélections, 49 buts) reste indispensable à une Selecçao au talent offensif par ailleurs modeste, avec l'ailier droit Nani en perdition cette saison et le poste d'avant-centre dévolu aux moins huppés Helder Postiga ou Hugo Almeida. Le capitaine peut néanmoins toujours compter sur Moutinho pour lui distiller de bons ballons.
Les Allemands, eux, ont banalisé la question Ronaldo: qu'il joue ou pas est "totalement égal" à Lahm. "C'est le genre de joueur qui peut décider d'un match, mais on en a aussi", a renchéri Podolski.
100e duel entre les deux équipes
Leur sélectionneur, Joachim Löw, a chargé Boateng du couloir droit pour contenir la vivacité du Ballon d'Or. Le défenseur est pourtant stoppeur au Bayern Munich. Il peut rivaliser avec la superstar dans les duels, moins à la course...
Neuer, qui a bien récupéré d'une blessure au dos, tiendra sa place dans les cages. "Jogi" a confirmé Lahm en milieu défensif, reste à savoir qui lui sera associé, entre Schweinsteiger, Khedira et Kroos.
Le match sera le 100e en Coupe du monde de l'équipe nationale allemande, sous les yeux de la chancelière Angela Merkel, présente à Salvador.
si/fg
Ghana - Etats-Unis: qui veut jouer les trouble-fête?
Les Américains, jamais vraiment pris au sérieux en raison de leur manque de tradition en "soccer", ont pourtant connu au moins les 8e de finale lors de trois des cinq dernières Coupes du monde.
Le Ghana, s'il n'a disputé que deux éditions, a franchi à chaque fois le premier tour, pour atteindre les 8e de finale en 2006 puis les quarts en 2010 après avoir éliminé... les Etats-Unis (2-1 a.p.). Les Blacks Stars, au moins demi-finalistes des quatre dernières Coupes d'Afrique, semblent sur le papier mieux armés, grâce à des joueurs évoluant en Europe comme Asamoah (Juventus), Essien et Muntari (AC Milan), Boateng (Schalke) et André Ayew (Marseille).
Et le sélectionneur James Kwesi Appiah a veillé à injecter du sang neuf dans le groupe, qui compte 16 novices en Coupe du monde.
Le Nigeria doit enclencher la première
Le Nigeria, champion d'Afrique, ne doit pas rater ses débuts dans le Mondial lundi contre l'Iran, l'adversaire le plus abordable du groupe F, avant de passer aux choses sérieuses face à l'Argentine de Messi puis la Bosnie-Herzégovine.
Pour leur 5e participation à une Coupe du monde (après 1994, 1998, 2002, 2010), les Super Eagles vont pouvoir démarrer la compétition en douceur avant de se frotter à leurs deux rivaux les plus sérieux pour la qualification en 8e de finale.