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Deschamps se méfie du quatuor offensif suisse

Deschamps [David Vincent]
Didier Deschamps, malgré une première réussie contre le Honduras, ne veut pas se voir trop beau avant d'affronter la Suisse. - [David Vincent]
Le rythme infernal a commencé pour toutes les équipes qui ont déjà disputé un match de la Coupe du monde 2014. A peine victorieuse du Honduras dimanche (3-0), la France doit déjà se tourner vers la rencontre contre la Suisse, vendredi à Salvador de Bahia. Et Didier Deschamps craint la sélection d'Ottmar Hitzfeld.

"Le Honduras nous a proposé un défi, la Suisse nous en proposera un autre", affirme Deschamps, qui doit désormais s'atteler à disséquer le jeu de son futur adversaire. De sa première analyse, en surface, l'ancien capitaine des Bleus craint surtout la ligne d'attaque des Shaqiri and Co. "La Suisse dispose d'un quatuor offensif capable de beaucoup plus de percussion que le Honduras, et doté de plus de qualité individuelle", estime le sélectionneur, lequel se méfie également d'un autre secteur. "Les latéraux aussi apportent énormément en attaque."

Un potentiel offensif intéressant

S'il se réjouit du fait que "l'engagement des Suisses sera élevé mais pas comme l'a été celui des Honduriens", Didier Deschamps dresse un portrait élogieux de la formation d'Ottmar Hitzfeld. "La plupart des joueurs de l'équipe de Suisse évolue dans des grands clubs et sont par conséquent  habitués au haut niveau. En plus des qualités de son quatuor offensif, elle est capable de bien défendre en se regroupant et de se projeter par la suite vite vers l'avant."

Didier Deschamps l'a affirmé dès le tirage au sort, le statut de tête de série confère à la Suisse le rôle de favori du groupe E. Et ce même si un simple coup d'oeil sur les effectifs respectifs des deux sélections met en lumière l'écart, favorable aux Bleus, qui existe entre les deux pays. "DD" entend cependant s'assurer que le succès inaugural face aux modestes Honduriens ne monte pas à la tête de ses joueurs.

La France ne veut pas s'emballer

"Si besoin est, j'interviendrai. Toutefois, après le match, j'ai constaté une grande joie mais pas d'euphorie. Il n'y a aucune tendance à l'emballement. Tout le monde est conscient que ce n'était qu'une première étape et que la deuxième vient très vite."

Ce qui n'empêche pas le sélectionneur d'avouer un certain soulagement. "On apprend toujours de son équipe, à chaque match. Je ne sais pas si ce que j'ai appris dimanche est nouveau ou pas, néanmoins cela m'a permis de confirmer certaines choses dans le contexte de la grande compétition", a-t-il conclu.

si/bond

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