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Ottmar Hitzfeld n'a pas cédé à la panique

En conférence de presse, Djourou et Benaglio ont vanté les qualités de leur sélectionneur. [Peter Klaunzer]
En conférence de presse, Djourou et Benaglio ont vanté les qualités de leur sélectionneur. - [Peter Klaunzer]
Au lendemain du match le plus fou livré par la Suisse depuis des lustres, Diego Benaglio et Johan Djourou ont tressé des louanges à leur entraîneur. Ottmar Hitzfeld est à nouveau un dieu !

"Avoir un homme de cette trempe à la tête de la sélection est une chance énorme pour le football suisse", lance Diego Benaglio. "Dimanche, Ottmar Hitzfeld a su parfaitement nous recadrer à la mi-temps. Et il a eu la main heureuse avec son coaching". "Bien des entraîneurs auraient pu paniquer après notre première mi-temps", explique pour sa part Johan Djourou. "Son discours fut empli de confiance et de sérénité. Il nous a convaincus que nous ne pouvions pas perdre ce match".

Behrami joue les sauveurs

Il restait à le gagner. La victoire fut au rendez-vous à l'ultime seconde sur cette action fantastique initiée par Valon Behrami. "Sur son tacle dans notre surface, Valon a été tout simplement parfait", souligne Diego Benaglio. "Après, il mène à lui seul ce contre. Cette seule action souligne bien que Valon est quelqu'un qui ne renonce jamais".

"Quelqu'un qui témoigne d'une détermination sans limite", poursuit Johan Djourou. "On avait tant donné dans cette seconde mi-temps pour gagner contre une équipe d'Equateur qui dû surprendre plus d'un observateur. Sur le terrain, on a eu de la peine à réaliser que nous avons finalement gagné ce match. Le but de Seferovic lance notre campagne de la plus belle des manières. L'équipe de Suisse est partie !", estime le Genevois.

Le regard focalisé sur la France désormais

La prochaine étape du périple conduira les Suisses vendredi à Salvador pour un derby qui promet tant contre la France. "Nous avons déjà basculé sur ce match, assurent le gardien et le défenseur. Nous savons que gagner le premier match n'assure pas une qualification pour les huitièmes de finale..." Diego Benaglio souligne toutefois que la donne n'est pas la même qu'en Afrique du Sud. "Ici au Brésil, nous avons gagné contre un concurrent direct pour la deuxième place. L'Equateur, c'est le Chili de 2010", remarque-t-il.

Grand gagnant du match de Brasilia, Johan Djourou aborde le match de vendredi avec un optimisme qui n'est pas de façade. "Avec Benzema, Valbuena et Griezmann, les Français alignent trois attaquants qui sont très forts dans leurs déplacements", note-t-il. "Mais la Suisse a toujours bien défendu et bien joué aussi contre les grandes équipes. Nous n'avons pas peur !"

si/bond

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