Les Oranje en BD. "Robin? Arjen? On va devoir faire autrement". Epuisé, l'entraîneur néerlandais Louis van Gaal appelle ses deux meilleurs attaquants au beau milieu de la nuit après avoir appris la blessure du maître de l'entre-jeu Oranje Kevin Strootman juste avant le Mondial. "J'ai trouvé un système pour le tournoi, tous les ballons seront pour vous", ajoute le sélectionneur, avant de préciser: "c'est un système en 1-8-2, mais nous appelleront ça un système en 1-5-3-2 pour ne pas que le reste de l'équipe soit trop malheureux". Génie selon certains, déni de la tradition néerlandaise pour d'autres, la tactique à 5 défenseurs de Louis van Gaal fait couler de l'encre aux Pays-Bas. Et le quotidien Algemeen Dagblad de publier samedi matin une courte bande dessinée humoristique retraçant cette épopée tactique. "Mais il a bu ou quoi?", se demande Arjen Robben alors que son entraîneur prédit une victoire 4-1, 5-1 ou 6-1 contre l'Espagne au premier tour. Et Louis van Gaal de conclure: "pour la rencontre contre le Costa Rica, j'ai encore quelques coups de maître tactiques dans mon sac".
Attaque.
"J'ai 68 ans et je suis le Mondial depuis 1958. J'ai vu le Brésil gagner et perdre et en particulier lors des tirs au but victorieux devant l'Italie au Mondial 1994. Mais jamais je ne me suis senti aussi nerveux que samedi", a raconté à la presse Lula da Silva, ancien président brésilien. "Je crois que je vais avoir une attaque. Je ne peux m'imaginer voir le Brésil quitter la Coupe du monde à ce stade", a conclu en riant Lula. Heureusement pour l'ancien président, David Luiz a marqué le deuxième but de la Seleçao à la 69e minute, après l'ouverture rapide du score par Thiago Silva (7e). Mais Lula a dû souffrir en fin de match après la réduction du score par James Rodriguez (80e sur pen.)
La poisse. Un Brésilien, qui n'avait pas pu assister à la "finale" Brésil-Uruguay en 1950 (1-2) à Rio en raison d'une maladie dans sa famille, a offert ses deux précieux billets au musée de la FIFA. Pour le remercier, la FIFA lui a offert deux sésames pour la finale du Mondial 2014, le 13 juillet, toujours au Maracana. Mais Joedir Belmont, 85 ans, semble être poursuivi par une malédiction du stade mythique. Sur la route du retour à la maison après la remise des tickets, il les a perdus... "J'ai gardé les (anciens) tickets pendant 64 ans, mais j'ai perdu (les nouveaux) en six heures", a-t-il déclaré au quotidien O Estado de Sao Paulo. Alertée, la FIFA lui a conseillé d'attendre et lui imprimerait deux nouveaux billets au cas où les siens ne referaient pas surface d'ici le 13 juillet. "J'espère que j'aurai la chance de voir la Seleçao devenir championne du monde" au Maracana, a conclu M. Belmont.
afp/adav
Droits de l'Homme
La sanction infligée par la Fifa à l'Uruguayen Luis Suarez (9 matches de suspension et quatre mois d'interdiction d'activités liées au foot) "viole les droits humains spécifiques du sportif y compris sur son territoire national", estime l'Institut national des droits humains uruguayens. Cette sanction "affecte, en autres, le droit au travail et à la liberté individuelle", ajoute l'organisme. Suarez a été sanctionné par la Fifa pour avoir mordu l'Italien Giorgio Chiellini lors d'Uruguay-Italie (1-0), dernier match du groupe D.
30 km à pied...
Un Costaricien aurait dû avoir un peu plus confiance en sa sélection que personne, il est vrai, ne voyait sortir invaincue du "groupe de la mort" (avec Uruguay, Italie et Angleterre). Il avait alors promis, en pleine tension du 8e face à la Grèce (qualification aux tirs au but), d'effectuer dix pèlerinages de 30 km à un sanctuaire catholique en cas de qualification de la "Sele". "Je savais que le pays souffrait. Au moment de faire ma promesse, j'aurais pu dire deux ou trois, mais c'est le chiffre dix qui était sorti de ma bouche. Je vais donc accomplir mes dix pèlerinages", a expliqué Jorge Balladares à une station de radio. Le sanctuaire de Los Angeles est situé à 3O km à l'est de la capitale, San Jose.
Ginobili se voit comme Mascherano
Messi "est le meilleur joueur au monde et je n'arrive même pas à son niveau", affirme la star argentine de NBA, Emanuel Ginobili, à la presse qui lui demandait s'il pouvait se comparer à Lionel Messi. En revanche, il se voit un peu comme Javier Mascherano: "Peut-être que je ressemble un peu à Mascherano sur le côté leadership". Revenant sur le "formidable match" de l'Albiceste au Mondial face à la Belgique, le champion NBA avec San Antonio s'est déclaré impressionné: "Ils nous épuisent physiquement et mentalement. Parfois, vous n'arrivez pas à bien dormir à cause de l'enthousiasme et de la responsabilité. Certes, on ne peut rien changer ou gagner le match" à leur place.