Centenaires à la pelle.
Le Mondial brésilien a permis à des joueurs et des équipes d'atteindre la barre mythique des 100 buts marqués ou 100 matches joués en Coupe du monde. Wesley Sneijder a inauguré la série avec son 100e match avec les Pays-Bas lors du fameux 5-1 infligé à l'Espagne, championne du monde en titre. Suivaient le 100e match de l'Allemagne en phase finale (4-0 devant le Portugal de Cristiano Ronaldo), la 100e de Mario Yepes avec la Colombie contre la Côte d'Ivoire, le 100e but de la France marqué par Olivier Giroud (5-2 devant la Suisse), le 100e
match de l'Argentin Javier Mascherano (1-0 face à l'Iran) et le 100e match de l'Allemand Per Mertesacker (2-2 face au Ghana), le 100e de Dirk Kuyt avec les Oranje (2-0 devant le Chili) et celui du Nigérian Yobo (défaite 2-0 devant la France dont un contre son camp de... Yobo). Enfin, le Brésil s'est distingué avec son 100e but au Mondial, signé Neymar, pour son 100e match de phase finale (4-1 devant le Cameroun).
The Best. "De mon point de vue très neutre, je pense que c'est la meilleure Coupe du monde de l'histoire sur le plan du jeu". Avis sous forme de résumé, sur fifa.com, de Roberto Martinez, entraîneur d'Everton et consultant pour ESPN pour le Mondial brésilien. "Tout le monde a essayé de jouer. J'ai vu d'ailleurs beaucoup de sélectionneurs faire des remplacements audacieux qui ont payé. On voit des matches ouverts et dynamiques. Tactiquement, il y a des tendances variées, avec pas mal de défenses à trois qui ont bien marché".
"Mère Teresa". "C'est notre Mère Teresa. Si demain, il décide d'être candidat aux élections législatives, il sera automatiquement élu". Un raccourci sous forme de boutade d'un membre de la Seleção à propos de David Luiz. Travailleur (il a parcouru plus de huit kilomètres lors du Brésil-Colombie), généreux (il a demandé au public de l'Arena Castelao d'applaudir son adversaire) et buteur (il a marqué deux des trois buts brésiliens en 1/8 et en quarts de finale).
afp/lper
Petite contestation
Une quinzaine de supporteurs russes mécontents du parcours de leur sélection au Mondial brésilien (éliminée au premier tour avec deux nuls et une défaite) ont lancé des préservatifs sur la façade du siège de la Fédération russe à Moscou. Les manifestants ont aussi réclamé le renvoi du sélectionneur italien Fabio Capello qui avait, pourtant, qualifié la Russie à sa première phase finale de Mondial depuis 2002. Maître Capello, dont le contrat dure jusqu'au Mondial 2018 en Russie, a déjà obtenu le soutien du président de la Fédération et du ministre des Sports pour poursuivre son travail.