Neymar soutient Messi. "L'histoire de Messi dans le sport est si importante et il a déjà remporté de nombreux trophées. Et je le soutiendrai" dimanche en finale a affirmé la star brésilienne, blessé en quart de finale et absent pour la fin du Mondial. "Il est un ami, mon coéquipier (en club) et je lui souhaite de la chance", a ajouté le joueur dont l'avis est loin d'être partagé par l'écrasante majorité de ses compatriotes. Le journal "O Dia" a bien résumé la situation après la qualification de l'Argentine en finale: "Le cauchemar continue" après la correction infligée par l'Allemagne en demi-finales (7-1).
Souvenirs, souvenirs. Dimanche, lorsque l'hymne allemand retentira au Maracana de Rio, un homme de 82 ans aura sans doute les yeux noyés dans des larmes à des milliers de kilomètres de là. Horst Eckel, le benjamin de l'équipe de RFA couronnée en 1954 lors du "miracle de Berne" (3-2 devant la Hongrie), reverra alors défiler les images de "sa" finale à lui. Dans un entretien à fifa.com, il a estimé que l'Allemagne forme un groupe plus compact, sans réel point faible. "Comme nous en 1954 !", dit-il.
Klose fou.
"Je ne peux rien garantir, mais si nous remportions le trophée, je peux m'imaginer me détendre dans une soirée du tonnerre, et même à l'intérieur de moi-même", a expliqué le meilleur buteur en Coupe du monde (16 buts). S'il jouait la finale, Klose épinglerait une 137e cape à son palmarès.
"Angelito" généreux. Le milieu argentin Angel Di Maria n'a pas oublié ses amis de Rosario: le joueur du Real Madrid a fait affrêter un vol charter pour qu'une dizaine d'entre eux puisse se rendre à Rio dimanche pour la finale entre l'Albiceleste et l'Allemagne. Di Maria, forfait en demi-finales pour des problèmes musculaires, a réalisé vendredi des "travaux spécifiques de récupération", des "exercices avec ballon et de vitesse". "Il continue à évoluer", a commenté la Fédération argentine, sans donner de détails.
afp/baru
Soutien présidentiel à l'Albiceleste
Le président équatorien Rafal Correa a fait le deuil de l'élimination du Brésil en demi-finales du Mondial et soutient maintenant à fond l'Argentine qui "a les capacités" de vaincre l'Allemagne dimanche au Maracana de Rio de Janeiro.
"Je pense que l'Argentine peut battre l'Allemagne. Il ne faut pas la surestimer", a dit le président en soulignant qu'il "n'y a pas d'équipe imbattable", mais que "le génie de Messi peut décider du sort du match en faveur de l'Albiceleste".
Il est ensuite revenu sur la déroute du Brésil face à l'Allemagne en demie (7-1): "Avec tout le respect pour le Brésil", Felipe Scolari "n'a rien montré" à la Coupe du monde. "C'est terrible et impressionnant. J'avais du mal à le croire", a conclu le président équatorien qui n'assistera pas à la finale dimanche.
Kaka conseille les jeunes pousses du Mondial
"Fixez-vous des objectifs réalisables. Et ensuite, donnez-vous à fond tout le temps, avec détermination, foi, espoir, persévérance et patience. Tous ces facteurs sont essentiels pour atteindre les objectifs finaux". Conseils sous forme de sacerdoce donnés, sur fifa.com, par Kaka aux jeunes joueurs qui ont disputé le Mondial 2014.
Le Brésilien sait de quoi il parle. Au Mondial 2002, il avait été lancé dans le grand bain par Luiz Felipe Scolari à l'âge de 20 ans lors du match Brésil-Costa Rica. "C'est fantastique de voir les jeunes stars grandir à la Coupe du monde", a-t-il ajouté.
Après avoir fait les beaux jours de l'AC Milan et du Real Madrid, avec un Ballon d'Or à la clé en 2007, il s'apprête à vivre, à 32 ans, une nouvelle et probablement dernière expérience avec Orlando, dans le Championnat nord-américain (MLS).