Il ne se remémore plus le nombre de voyages qu'il a effectués au pays de Vladimir Poutine. Sa femme Jana est Russe. "J'ai un lien spécial avec la Russie", plaisante le quadruple champion olympique quand on lui demande d'évoquer une stratégie pour le concours.
"Je suis satisfait avec mon décollage au bas du tremplin. Le premier obstacle est franchi, le fondement posé", relève le sauteur du Toggenburg. Au début de la saison, il avait douté de pouvoir retrouver une place parmi les meilleurs sauteurs de la planète. Mais dès le mois de décembre il avait balayé toute hésitation.
Une 5e médaille à mettre au coffre?
En Scandinavie, il avait réussi de très bons sauts, même s'il manquait encore quelques mètres après son "coupé" à la réception. Il s'en suivit les deux places sur le podium au Titisee (2e et 3e) puis le "coup" d'Oberstdorf où il a remporté le premier concours de la Tournée des quatre tremplins. Il a encore enchaîné des 3e, 2e et 4e rangs dans la prestigieuse épreuve austro-allemande.
Même si son rayonnement positif voilà deux semaines a connu un léger coup d'arrêt à Willigen, une chose demeure incontournable: la chance que le coffre de la banque à Unterwasser doive ouvrir pour accueillir une nouvelle médaille olympique est réelle.
si/jbla