Le triple champion du monde s'est échauffé avec difficultés et après s'être mal réceptionné sur un saut, est allé voir son entraîneur de toujours en bord de piste, Alexei Mishin. Les deux hommes ont parlé et Plushenko est revenu sur le centre de la piste à l'appel de son nom, annonçant son entrée en lice, sous les cris du public.
Pari gagné
Le Russe a salué les spectateurs, plutôt surpris, et a quitté la glace. Le "Tsar" avait déjà gagné son pari: décrocher à nouveau de l'or olympique, ce qu'il a fait dimanche avec le titre de la nouvelle épreuve par équipes. Il s'est offert une 4e médaille aux Jeux pour égaler le seul patineur à ce niveau dans l'Histoire du patinage, le Suédois Gillis Graefstroem (de 1920 à 1932).
Le trentenaire, qui faisait à Sotchi son 2e retour sur le devant de la grande scène, aurait pu viser plus loin en devenant le premier à détenir 5 médailles olympiques. Mais le mal au dos dont il dit encore souffrir après une opération visant à lui remplacer un disque, a calmé ses ardeurs.
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agences/lper
Sans regret
Le titre individuel était quoi qu'il en soit inaccessible pour Plushenko tant il est surclassé par une nouvelle génération de brillants patineurs, dont les deux favoris, le triple champion du monde en titre, le Canadien Patrick Chan, et le jeune prodige japonais Yuzuru Hanyu.