Jansrud poursuit la tradition norvégienne

Depuis plusieurs saisons, Jansrud figure parmi les meilleurs coureurs du circuit, notamment en super-G. Surtout, il avait prouvé ces derniers jours qu'il adorait cette piste de Rosa Khutor, lui qui avait remporté la descente du super-combiné (4e place finale) et qui s'était classé au 3e rang de la descente, où il avait d'ailleurs soufflé la médaille de bronze à Svindal.

La quinzaine olympique de Jansrud, qui abattra encore une excellente carte en géant, reste d'autant plus admirable quand on se rappelle d'où il vient. Il y a une année exactement, le coureur de Vinstra s'était en effet déchiré le ligament croisé du genou gauche aux Mondiaux de Schladming.

Dans la lignée des Aamodt et Svindal

En s'imposant, Jansrud a aussi perpétué la grande tradition du super-G en Norvège. Avant lui, Svindal (7e dimanche) s'était imposé aux Jeux de Vancouver en 2010, tandis que Kjetil André Aamodt avait conquis trois titres dans cette discipline en 2006, 2002 et 1992.

Avant de savourer sa médaille d'or, Jansrud a toutefois tremblé lors du passage d'Andrew Weibrecht. Parti avec le dossard 29 et pas attendu à ce niveau, l'Américain a pointé en tête de tous les temps intermédiaires, avant de flancher sur la fin et de terminer à 0''30 du Norvégien. La troisième place est revenue à deux coureurs ex aequo, l'Américain Bode Miller et le Canadien Jan Hudec.

Les Suisses font la grimace

Côté helvétique, rien n'a fonctionné. Alors qu'une médaille semblait dans leurs cordes, les Suisses ont dû se contenter de la 12e place de Patrick Küng. Lui aussi parmi les outsiders, Carlo Janka a commis une grosse faute dès les premières portes, avant de sombrer tout au long du parcours et d'échouer hors du top 20. De son côté, Didier Défago a été éliminé alors que Beat Feuz a terminé loin des meilleurs.

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si/scho