Les émotions sont à leur paroxysme dans les rangs neuchâtelois. "C'est plus beau qu'une ascension", a lancé le président Christian Binggeli. "Cela a été tellement difficile, il y a eu des hauts, des bas. On nous avait pratiquement enterrés jeudi après le match aller. La méchanceté des gens m'a fait très mal."
Binggeli fait là référence aux critiques qui lui ont entre autres reproché la gestion du cas Stéphane Henchoz, lequel a mené à bien sa mission, tout en sachant qu'il ne serait plus l'entraîneur de Xamax la saison prochaine. "On peut tirer un grand coup de chapeau à ces joueurs, malgré toutes les embûches qu'on leur a mis sur leur chemin", a sifflé le coach. "Durant les dernières semaines, on ne m'a rien communiqué et je devais deviner sur la tête des gars qui était par exemple en pourparlers."
Henchoz fier de ses guerriers
Reste que la prestation du Brügglifeld est aussi la sienne. "Après le match aller, j'avais besoin de onze hommes, onze guerriers. Je ne voulais pas de déserteurs. Et, pour finir, je n'en ai pas eu. Samedi, tout le monde était là pour venir, même les blessés, même les suspendus." Son discours a porté, il pourra faire une dernière fête sous le maillot de Xamax avant de rejoindre Sion dans deux semaines.
ats/bond
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