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La VAR vient révolutionner le football suisse

Les arbitres helvétiques se préparent à cette révolution, qui débutera ce vendredi soir à l'occasion du choc FC Sion-FC Bâle [ENNIO LEANZA]
Les arbitres helvétiques se préparent à cette révolution, qui débutera ce vendredi soir à l'occasion du choc FC Sion-FC Bâle - [ENNIO LEANZA]
Rendre plus de justice, mais sans trop d'interventionnisme. Tel est le credo de la VAR - l'assistance vidéo à l'arbitrage - en Suisse, qui sera en vigueur dès la 1re journée de Super League ce week-end.

La Ligue a présenté son nouvel outil: la VAR. Déjà en vogue dans les principales compétitions, l'assistance vidéo à l'arbitrage débarque en Suisse. La fin des polémiques? C'est le but. "Mais le 100% de réussite n'est pas possible", lâche le président de la SFL Heinrich Schifferle.

Alors qu'elle a engendré maints débats, la VAR version helvétique se veut plus conservatrice. "Elle n'interviendra qu'en cas d'erreur claire et évidente, a prévenu Hellmut Krug, chef de projet. Il faut qu'une décision soit définitivement fausse pour qu'elle produise un changement." Les officiels ont reçu des consignes précises: une décision ne sera changée que si les images ne laissent aucune place au doute.

La VAR intervient dans quatre cas bien précis

"Nous avons remarqué que lorsqu'on cherche à aller trop dans le détail, on fait des erreurs et on rend la VAR trop importante par rapport à la perception du jeu et du terrain, développe Christophe Girard, président de la Commission des arbitres. On n'interviendra pas sur des centimètres". La décision ne sera inversée qu'en cas de tromperie évidente sur l'une des situations de jeu prises en charge par l'outil, à savoir les buts, les penaltys, les cartons rouge et l'identification d'un joueur.

ats/ace

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Pas de polémique!

La SFL ne veut pas des polémiques qui ont émaillé la Coupe du monde féminine. Les orteils qui dépasseront ne seront plus réprimés, si l'arbitre-assistant n'a pas levé son drapeau. Pareil pour les mains, dont il faut juger de l'intentionnalité. "Le bénéfice du doute doit primer", dit Sascha Amhof, responsable de la formation des arbitres.

Une VAR au rabais?

La finale de la Coupe du monde féminine était "épiée" par 29 caméras. En Suisse, les arbitres n'auront que 6 prises de vues à exploiter (10 dans les matches couverts par la SSR). "Ce n'est pas une "mini-VAR", a affirmé Reto Häuselmann, le chef de projet. L'essentiel est d'avoir des caméras bien placées."

Hellmut Krug, chef de projet pour les arbitres, confirme: "Cela reste utile. Même avec un ou deux angles, on peut faire changer une décision."