LIBERATION. La sélection de Vladimir Petkovic est très bien entrée dans son match. Elle a ouvert la marque dès la 16e minute grâce à Haris Seferovic. Le buteur a bénéficié non seulement de la hargne de Manuel Akanji, victorieux d'un duel aérien, mais aussi d'une subtile déviation d'Admir Mehmedi pour se retrouver en position idéale à l'orée de la surface et armer une frappe croisée imparable.
COMBAT. Malgré une domination d'ensemble, la Suisse a parfois souffert, notamment durant les 25 premières minutes de la deuxième période. Arc-boutée dans son camp, fébrile à la relance, elle a tremblé mais s'est bien battue dans les duels et n'a finalement concédé que peu de réelles occasions à l'Irlande durant ces moments chauds. Elle a su répondre au défi physique et à la pression.
PENALTY MANQUE. Rien n'a été simple pour les Helvètes. Avant qu'ils ne se mettent à l'abri grâce une frappe d'Edimilson Fernandes déviée dans son but par Shane Duffy (93e), ils se sont ménagé plusieurs occasions. Mais la tête de Seferovic (52e) a été magnifiquement détournée par le portier Darren Randolph, puis celle de Fabian Schär a heurté le montant. Le manque de réussite s'est confirmé avec un événement plutôt rare: un penalty manqué par Ricardo Rodriguez (77e). Réduite à dix après la faute de main de Seamus Coleman, qui a amené ce tir au but, l'Irlande aurait ainsi pu faire regretter à la Suisse ses difficultés à la conclusion. Mais cette fois, la Nati a tenu et a même brisé le signe indien en marquant le 2e dans les dernières minutes.
PELOUSE. Replanté après l'attaque de champignons il y a quelque temps, le gazon du Stade de Genève a souffert des averses qui sont tombées tout au long de la journée, au point que des zones boueuses sont apparues de ci, de là. Après une inspection, l'arbitre polonais Szymon Marciniak a donné son feu vert et les bénévoles se sont activés sur les parties détrempées. Les conditions de jeu n'ont ainsi pas été idéales, quand bien même il avait arrêté de pleuvoir une bonne heure avant le match.
AMBIANCE. Comme attendu, le public a répondu présent au Stade de Genève. Ils étaient 24'766 spectateurs dans les travées. Les joueurs helvétiques, qui ont pu compter sur le public dans les moments difficiles de ce match, ne s'y sont d'ailleurs pas trompés. Ils ont longtemps communié avec les fans présents après le coup de sifflet final et se sont offert un long tour de terrain.
Genève, Ludovic Perruchoud
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