La Suisse doit cueillir un point à Gibraltar pour être de la partie en juin prochain dans un tournoi qui se déroulera dans douze villes de douze pays.
Face à la 196e équipe du classement de la FIFA qui comptabilise 209 sélections, la Suisse devrait s'imposer très logiquement sans connaître de réelles frayeurs, même si Vladimir Petkovic n'a pas oublié un épisode qui souligne bien qu'un match n'est jamais gagné d'avance. Le 10 octobre 2016, la Suisse ne se serait sans doute pas imposée 2-1 à Andorre si Roman Bürki n'avait pas réalisé une parade décisive en fin de rencontre.
Malgré de nombreuses absences, notamment celles de son joueur le plus talentueux - Xherdan Shaqiri - et du meilleur buteur du dernier Championnat du Portugal - Haris Seferovic -, la Suisse possède encore une certaine marge. "On a vu que l'on sait aussi jouer au football même sans aligner notre meilleure équipe", remarquait Stephan Lichtsteiner vendredi soir après le succès 1-0 devant la Géorgie.
ats/maud
Une oreille à Dublin
Vladimir Petkovic et son staff auront certainement une oreille à l'écoute du match de Dublin. Si le Danemark ne bat pas l'Irlande, la Suisse aura une chance de remporter ce groupe D à condition bien sûr de battre Gibraltar. Terminer à la première place de son groupe est l'assurance de figurer dans les deux premiers chapeaux lors du tirage au sort de la phase finale le 30 novembre à Bucarest. Même si l'importance de ce tirage au sort doit être relativisée avec une phase de poules qui n'éliminera que huit équipes sur vingt-quatre, il serait ballot de ne pas exploiter un éventuel faux pas danois.