De tels contrats qui sont justement ceux des joueurs, engagés pour un temps fixe par les clubs. Donc, ceux-ci n'ont pour l'heure pas le droit de mettre leurs joueurs au chômage technique. Les mesures dessinées par le SECO pour soutenir une économie mise à rude épreuve par la pandémie de coronavirus devraient changer cette donne.
"J'ai commencé à proposer à mes employés une mise au chômage technique", confirme Christian Constantin, le président du FC Sion. "Nous sommes en train d'informer nos collaborateurs", acquiesce également Jean-François Collet, le propriétaire de Neuchâtel Xamax. Même son de cloche chez la troisième équipe romande de Super League, Servette. "Oui, nous avons déjà entrepris les démarches", répond le directeur général Constantin Georges.
ats/scho
Plafond salarial de 12'500 francs
Les employés sont en droit de refuser cette mise au chômage partiel. Certains joueurs, les mieux rémunérés, pourraient être tentés de le faire, puisque le plafond salarial garanti est de 12'500 francs et qu'ils ne toucheraient que le 80% de cette somme. Un refus serait alors un juste motif de résiliation par l'employeur, comme défini par un arrêt du Tribunal fédéral datant de février 2012.