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Johan Djourou: "il y a une grande part d'incompréhension par rapport à la décision du club"

Johan Djourou le 2 février lors du match Sion-Zurich. [Olivier Maire]
Johan Djourou le 2 février lors du match Sion-Zurich. - [Olivier Maire]
Johan Djourou fait partie des 9 joueurs licenciés par le président du FC Sion, Christian Constantin, pour avoir refusé le passage au chômage partiel. Le Genevois de 33 ans, qui évoque l'avenir dans une longue interview accordée au site de France Television, ne cache pas son courroux contre le président valaisan.

L'ancien défenseur d'Arsenal regrette surtout de se retrouver avec une image qu'il estime ne pas coller à la réalité: "Je suis déçu et choqué par ce qui a été écrit sur les joueurs et leur supposé comportement, qui n'est pas vrai. Je suis quelqu'un qui prend beaucoup de recul, et aujourd'hui, il y a une grande part d'incompréhension par rapport à la décision du club. J'aurais voulu comprendre, qu'on m'appelle, qu'on m'explique le pourquoi du comment".

Délai très court pour accepter le chômage partiel

Djourou en veut au président de l'avoir piégé comme nombreux de ses coéquipiers en leur posant un ultimatum dans un délai très court pour accepter le chômage partiel. "Nous étions tous dans le flou et nous ne savions pas ce que ce papier impliquait. Nous voulions plus de précisions, des explications, un coup de téléphone du président ou du directeur sportif (...) Il y avait des termes flous dans la lettre, qui précisait que "lorsque la reprise des activités complète aurait lieu, on quitterait le chômage partiel. Mais cela peut vouloir tout et rien dire (...) Ce n'est pas une question d'argent mais une question de principes."

ats/bao

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Djourou: "Mon genou répond très bien"

Comme tout le monde en Suisse, Djourou se trouve actuellement en confinement. "Pour l'instant, j'essaie de me maintenir en forme. Mon genou répond très bien et j'espère pouvoir retrouver un club rapidement. Ce serait malheureux que toute cette histoire puisse m'en empêcher ou ternir ma réputation pour mon après-carrière. Il faut que je me défende, c'est une question de principe."