"Une chose est sûre: sans aide de la Confédération, le FC Sion ne survivra pas." Le club valaisan ne voit pas comment, à terme, il pourrait s'en sortir. "Les rentrées financières sont quasiment nulles et les charges sont toujours aussi élevées. Nous n'avons pas eu d'autre choix que de mettre l'entier du personnel au chômage partiel".
"Si le championnat devait être arrêté, cela signifierait des pertes économiques et financières vraiment importantes", explique Michele Campana. Le directeur général du FC Lugano ne veut pas "se lancer dans des chiffres, mais ce serait un coup dur à surmonter et cela entraînerait un redimensionnement des budgets de beaucoup d'équipes. Sans aide notable de la part de l'Etat, il y a un risque pour tout le monde."
ats/lper
Des clubs se penchent sur les prêts
L'autorisation du chômage partiel a déjà permis à certaines structures de souffler quelque peu. Vendredi, la "NZZ" affirmait que Sion et Neuchâtel Xamax travaillaient déjà sur la possibilité de demander un prêt sans intérêt. Ils ne sont pas les seuls. Le FC Zurich le confirme également. A Thoune, une demande de prêt a en revanche été formulée à la banque, a mentionné Markus Lüthi. Seuls les trois premiers du classement, Saint-Gall, Young Boys et Bâle, excluent cette idée pour l'instant.