Pourquoi la SFL tarde-t-elle à prendre une décision sur la suite de la saison? "Il y a une grosse pression pour tous les acteurs, au niveau des droits TV, au niveau financier. C'est une décision difficile à prendre, également au niveau légal. Cela explique nos atermoiements et pourquoi nous avons fixé une dead-line au 29 mai afin que les clubs puissent prendre une décision", explique Jean-François Collet.
"Dans mon cas et dans celui d'autres clubs qui ne sont pas détenus pas de grosses sociétés, c'est notre argent à nous qui est engagé. On y réfléchit à deux fois. Il y a aussi des problèmes contractuels, des problèmes pratiques. Un autre point important, et auquel on ne pense pas beaucoup, c'est l'avis des joueurs. Il y a une réticence à recommencer chez pas mal d'entre eux", poursuit le propriétaire de Xamax.
Quant au fait que les clubs ne pourront plus bénéficier du chômage partiel dès la reprise des entraînements, "JFC" se montre très clair: "le chômage partiel est l'élément qui a permis aux clubs de passer cette terrible crise du coronavirus. La grande majorité des clubs n'a pas de réserves financières. Se retrouver avec des charges identiques mais avec des revenus à zéro met les clubs dans une situation très difficile. C'est un élément clé dans la décision des clubs de reprendre l'entraînement."
RTSsport
Tennis: Gstaad et Lausanne bientôt annulés
Jean-François Collet est également le directeur des tournois ATP de Gstaad et WTA de Lausanne, prévus en juillet. Deux manifestations qui n'auront pas lieu. "On attend une discussion avec l'ATP et la WTA. Il y aura une décision qui se prendra pour l'ensemble du Tour. On ne peut pas prendre de décision tout seul, mais au vu des décisions du Conseil fédéral, on peut s'imaginer que nos tournois seront annulés.