Roman Bürki: "Nous avons tous commencé par jouer au foot devant 5 à 10 spectateurs"
"Une part d’inconnu sera bien là. On ne sait pas si on est vraiment en forme, ou si l'adversaire le sera. Sur le plan de la jouerie, il ne faudra pas s'attendre à des miracles", annonce le gardien.
Rejouer est une chance. Il faut la saisir.
Bürki, dont les discussions sur la prolongation de contrat ont été retardées, ne se formalise guère du huis clos. "Nous avons tous commencé par jouer au foot devant 5 à 10 spectateurs. La passion du foot qui pouvait nous animer alors était déjà bien là."
Il a conscience du rôle de pionnier que revêt la Bundesliga, premier des grands championnats européens à reprendre. "A nous de nous montrer à la hauteur. Rejouer est une chance. Il faut la saisir. Mais cela demande une discipline individuelle et collective de tous les instants."
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ats/lper
"Retrouver une certaine humilité"
"L'image des footballeurs est toujours aussi écornée", explique Bürki lorsque les critiques sur le football sont évoquées. "Je m'efforce de témoigner d'une certaine discrétion. De ne pas me pavaner sur les réseaux sociaux. Je n'oublie pas qu'il y a des gens qui partent à 08h00 sur des chantiers pour pouvoir nourrir leur famille. Il faut toujours avoir le sens des réalités. Et retrouver une certaine humilité."
"L'équipe est derrière Lucien Favre"
"On a tout écrit sur Lucien Favre", résume Bürki au sujet de son entraîneur. "Mais les résultats parlent en sa faveur. L'an dernier, nous avons été dans la course au titre jusqu'à l'ultime journée. Cette saison, nous sommes toujours dans le coup. Lucien Favre impose sa griffe. Elle est unique. Il est le patron. Et l'équipe est derrière lui."