1. Le protocole sanitaire est efficace
Testés deux fois par semaine, contraints au confinement en famille et aux mesures de distanciations permanentes: les mesures imposées aux footballeurs allemands sont tellement strictes qu'on peut considérer qu'ils sont, de tous les travailleurs "sur site", parmi les mieux protégés. A ce jour, aucune équipe n'a été victime de contagion massive.
2. Les joueurs sont revenus en forme
Contrairement aux inquiétudes de nombreux médecins du sport, aucune augmentation notable du nombre de blessures, notamment musculaires, n'a été constatée. Les entraîneurs font largement usage du droit de changer désormais cinq joueurs (4,3 remplacements par match en moyenne), ce qui contribue à préserver les plus fragiles.
3. Des rapports de force inchangés
Certains redoutaient des résultats aberrants, causés par le manque d'entraînement. En réalité, les rapports de force n'ont pas changé: les puissants restent puissants (le Bayern a gagné 5 matches sur 5) et les équipes en difficulté en bas de tableau n'ont pas fait de miracle.
4. L'avantage à domicile à disparu
C'est la principale surprise de cette Bundesliga à huis clos: lors des deux dernières saisons, 45% des matches se sont terminés par la victoire de l'équipe locale. Ce ratio est tombé à 22% depuis la reprise à huis clos (10 victoires à domicile en 46 matches).
5. Les supporters sont disciplinés
Certains dirigeants politiques avaient exprimé leur scepticisme: les ultras, indisciplinés, allaient obligatoirement chercher à se rassembler les jours de match. Pour le moment, tout se passe bien, mais ce pari-là n'est pas encore gagné.
ats/fg