Dans un communiqué publié jeudi, la COMCO explique que cette décision de la SFL "ne contrevient pas à la loi sur les cartels. La COMCO ne donne pas suite à la requête du FC Sion, visant à interdire la reprise de la Super League et à ouvrir une enquête de droit des cartels." Ainsi, l'instance fédérale a estimé que la poursuite du championnat n'avait pas pour but "d'entraver certains clubs dans l'exercice de la concurrence."
La COMCO considère même que le fait de continuer la saison est à mettre au profit de la compétition sportive, laquelle aura lieu dans des conditions égales pour tous.
Quant à la question des contrats, le fait que cette distorsion ait été reconnue par la SFL et que cette dernière ait pris des mesures dans ce sens (notamment en suivant les recommandations de la FIFA, qui autorise les clubs à qualifier des joueurs qui ont perdu leur emploi en raison de la crise), plaide ainsi pour la Ligue. Enfin, dans son communiqué, la COMCO soutient qu'une annulation de la saison aurait eu des conséquences négatives "d'un point de vue économique" sur tous les clubs.
ats/alt