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"On était testé deux fois par semaine", explique Roman Bürki

Roman Bürki entamera la saison prochaine en septembre à Dortmund. [Steffie Wunderl]
Roman Bürki entamera la saison prochaine en septembre à Dortmund. - [Steffie Wunderl]
Roman Bürki a terminé sa saison avec le Borussia Dortmund. Le gardien bernois revient sur cette fin de championnat particulière et sur la situation dans le championnat de Suisse.

Roman Bürki et ses coéquipiers sont tranquilles jusqu'à la fin du mois de juillet. Une pause bienvenue après une fin de championnat express consécutive à la pandémie de Covid-19. Le Bernois de 29 ans conserve un oeil attentif sur ce qui se passe en Suisse et s'étonne des règles assez souples en vigueur chez nous: "Contrairement à l'Allemagne, on doit assez rarement porter des masques en Suisse."

La Super League a eu droit à une exposition médiatique peu enviable lorsque 10 membres du FC Zurich ont été infectés et que l'équipe a été placée en quarantaine par le médecin cantonal. "Ce n'était qu'une question de temps lorsqu'on ne teste pas régulièrement les joueurs, explique-t-il. Je supposais que tout le monde en Suisse devait passer un test avant que la ligue puisse reprendre. Et comme de nombreux endroits n'exigent pas de masque, les athlètes sont généralement encore plus prudents."

Et le Bernois de raconter la procédure allemande: "Nous étions testés 2 fois par semaine. Il ne s'agissait pas seulement des athlètes, mais aussi des gens qui nous entouraient. La santé est notre atout le plus important. Nous avons porté nos masques dans le bus à Dortmund et sur le banc des remplaçants. Nous étions masqués jusqu'à notre arrivée chez nous. Sans ces mesures strictes, nous n'aurions pas eu le droit de jouer du tout et c'était tout à fait juste".

ats/alt

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