"L'échec est sportif, mais aussi politique." Le constat est amer et il vient de Laurent Walthert. "Il y a des choix faits par le club, avec un Xamax 2.0. Il y a eu des renforts à Noël, mais le mal était déjà profond" confie le capitaine neuchâtelois.
C'est la chronique d'une saison sans relief, d'une relégation qui s'est vite révélée inéluctable. "Je savais dès le mois de juin 2019 que ce serait compliqué. Mais il nous a toujours manqué un petit quelque chose." concède Walthert. "Il faut regarder la réalité en face. Si Xamax a été en vie jusqu'à la 34e journée, c'est grâce au 1er tour de Thoune".
L'état des lieux en amont de la future saison incombe à Stéphane Henchoz, qui restera en poste, ainsi qu'à Jean-François Collet, même s'il ne fait pas dans l'illusion: "On fera l'équipe la plus compétitive possible, mais il faut être honnête: on ne peut pas dire qu'on remontera à coup sûr."
La victoire de Sion a également scellé le sort de Servette, qui est désormais assuré de sa quatrième place au classement, et qui décroche ainsi son ticket pour le 1er tour de qualification de l'Europa League.
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ats/bur