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Daniel Koch: "Porter un masque et se serrer les mains... ça ce sont des conneries"

Daniel Koch était l'invité de Sport Dimanche.
Daniel Koch était l'invité de Sport Dimanche.
L'ancien "Monsieur Coronavirus" de la Confédération helvétique, Daniel Koch, était l'invité de l'émission Sport Dimanche du 23 août. Le natif de Bienne, âgé de 65 ans, est revenu sur la situation actuelle.

L'ancien responsable de la division des maladies transmissibles au sein de l'Office fédéral de la santé publique, qui a jugé que des efforts pouvaient encore être faits par les sportifs pour les contacts, notamment après les buts, a rapidement milité pour un retour à plus de 1000 spectateurs dans les stades. "Si on sait qui est en contact avec qui dans des stades, sur des sièges numérotés, avec des billets personnalisés. S'il y a un cas, on sait qui on doit mettre en quarantaine."

Extrait de l'interview de Daniel Koch dans Sport Dimanche
Extrait de l'interview de Daniel Koch dans Sport Dimanche / RTS Sport / 3 min. / le 24 août 2020

Le médecin, consultant notamment du CP Berne, a également rappelé que le port du masque "est un outil additionnel. Se désinfecter les mains est important, si ce n'est pas plus important que de porter des masques. Il ne faut pas surestimer la valeur du masque. Pour autant, il ne faut pas discuter lorsque la distanciation sociale ne peut être respectée, il faut le porter. Respecter la distance sociale est le plus fondamental."

"Porter un masque et se serrer les mains... ça ce sont des conneries", estime-t-il encore avant de revenir sur l'importance de se faire tester. Un reflexe pas encore suffisamment ancré dans la population. "Les gens n'ont pas encore conscience qu'il faut agir vite après le début des symptômes parce qu'il faut pouvoir mettre rapidement en quarantaine les personnes qui ont été potentiellement en contact avec eux et qui sont peut-être infectées."

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"C'est possible d'organiser des événements, mais il faut du temps"

Daniel Koch a considéré qu'il "est possible d'organiser des événements, mais il faut en avoir le temps." Un temps que n'ont pas vraiment eu à disposition les organisateurs des Mondiaux de cyclisme à Aigle et Martigny, mais un temps dont bénéficient ceux du marathon de l'Engadine qui réunit chaque année plusieurs milliers de participants. "Si les choses sont mises en place maintenant, si la situation demeure stable en hiver, c'est tout à fait possible. Pour le départ, il faut qu'il soit individuel ou par petits groupes. Ce n'est pas difficile. Toutes les courses se font avec des "trackers". Donc peu importe si on part cinq minutes avant ou après."