Cette seconde édition de la Ligue des nations ne s'annonce - peut-être - pas aussi glorieuse que ce qu'avait pu être la première, il y a 2 ans. Avec 0 point, 5 matches à jouer dont 4 contre l'Allemagne et l'Espagne, l'équipe nationale est déjà supposée trouver des solutions, histoire au moins d'éviter la relégation en Ligue B.
Un coup à jouer
La Suisse a un coup à jouer. L'Allemagne n'est pas l'épouvantail que son nom inspire. Il y a les absents (les joueurs du Bayern Munich et de Leipzig) ainsi qu'une dynamique pas vraiment positive pour une équipe retombée à la 15e place au classement FIFA.
Le 1-1 de jeudi contre l'Espagne n'a pas fait état d'une équipe injouable. "Ce n'est pas parce que nous sommes un plus petit pays que nous devons envier l'Allemagne, a balayé Manuel Akanji. Nous avons nous aussi de très bons joueurs."
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ats/mat
Un pressing haut et coordonné
Malgré ces 10 mois sans se réunir et les 3 entraînements qui ont précédé le match de Lviv, la Suisse a apporté un élément supplémentaire à sa palette: un pressing haut et coordonné. L'équipe de Petkovic souhaite désormais pouvoir utiliser cet outil redoutable et c'est tout à son honneur.
Mbabu légèrement touché
Petkovic a déclaré qu'il pourrait amener du neuf dimanche: "Nous verrons qui est prêt et qui ne l'est pas, afin d'aligner une équipe qui puisse être à 100% contre l'Allemagne. Il pourrait y avoir des différences dans l'équipe alignée, avec quelques changements." L'un d'eux est tout trouvé: Kevin Mbabu a été légèrement touché contre l'Ukraine et ne s'est pas entraîné samedi. Il ne devrait pas être disponible contre l'Allemagne. Reste à déterminer qui du très en forme Silvan Widmer ou de l'inconnue Michael Lang occupera le couloir droit.