Son équipe s'est imposée 3-1 dans le huis clos du Nou Camp. Même si le pénalty provoqué et transformé par Sergio Ramos pour le 2-1 de la 63e minute peut être taxé de généreux, ce succès ne souffre aucune discussion. Autour de Toni Kroos et Karim Benzema, auteur d'une superbe passe pour l'ouverture du score de Federico Valverde à la 5e minute, les Madrilènes ont livré une performance aboutie.
Le FC Barcelone ne peut porter à son crédit que la séquence lumineuse de la 8e minute qui a permis à Ansu Fati de devenir à 17 ans et 359 jours le plus jeune buteur de l'histoire du Clasico. Le prodige a conclu une action initiée par Lionel Messi qui a vu Jordi Alba armer de son flanc gauche un centre parfait pour le 1-1.
Ecarté comme quatre jours plus tôt face à Ferencvaros, Antoine Griezmann n'a été introduit qu'à la 81e minute par un Ronald Koeman qui a concédé, lui aussi, une défaite sans appel dans le duel des entraîneurs. Le Néerlandais est encore loin d'avoir réussi l'union sacrée autour de lui comme Zinédine Zidane à Madrid.
ats/bur
La solution, c'est Ramos
"Sergio, c'est notre capitaine, notre leader", résumait "Zizou" vendredi en conférence de presse. "Pour eux, c'est important de savoir si Ramos va jouer ou non. C'est un grand défenseur central avec beaucoup de personnalité sur le terrain, et il peut influer sur le match", prévoyait Ronald Koeman, l'entraîneur du Barça, le même jour.
"Pour moi, il n'y a pas pénalty", assène Koeman (Barcelone)
"Ce n'est pas un résultat positif, on doit l'accepter, l'analyser, en parler. Mais je suis content de la manière dont a joué l'équipe. Le pénalty a une grosse influence sur le résultat. Mais j'ai confiance en mon groupe." Sur le penalty décisif de Ramos: "Pour moi, il n'y a pas pénalty. J'espère qu'un jour, on pourra m'expliquer l'utilisation de la VAR en Espagne. C'est ce que j'ai demandé à l'arbitre à la fin : +Pourquoi la VAR joue-t-elle toujours contre le Barça ?+" a déclaré l'entraîneur de Barcelone.